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Didactique: Le mot didactique vient du mot grec didaktios qui signifie savoir enseigner, celui qui sait enseigner. À l’origine, ce mot signifie le talent ou le savoir-faire d’enseigner.
La didactique est une science récente qui se découle de la linguistique, son apparition comme une science autonome s'est manifestée clairement à partir de la deuxième moitié du xx ième siècle, auparavant on parlait de pédagogie, cette dernière est née il y a des siècles, les grecs furent les précurseurs dans ce domaine, Socrate était déjà considéré comme pédagogue.
Elle s'appuie sur psychologie pour voir le comportement des deux partenaires du dialogue éducatif en classe ,elle s'appuie sur la linguistique et la sociologie pour voir l'évolution de l'enseignement dans la société ,en dernier lieu sur la pédagogie pour voir la méthode en éducation.
Il reste à noter que la didactique et la pédagogie sont vues comme deux disciplines indissociables, elles vont de pair dans les processus de transmission et d'acquisition des connaissances.
Pour conclure, il serait judicieux de signaler que le terrain de la didactique s'est renforcée récemment par de nouvelles théories et d'hypothèses qui ont pour but de fixer le rôle de l'enseigné et de celui de l'enseignant par rapport au savoir "le contrat didactique*".
Le triangle didactique
Il représente l'ensemble des interactions qui peuvent s'opérer dans une classe de langue ou autre, entre les trois pôles (savoir/enseignant/élève).Cette théorie considère l'enseignant non comme quelqu'un qui détient le savoir, plutôt comme médiateur qui devrait aider l'apprenant à construire son apprentissage.l'enseignant devrait accompagné l'élève dans la construction de son apprentissage
Ces théories ont pour but de faciliter la transmission/l'acquisition des savoirs et des connaissaissances ,de manière souple et simple.
L’enseignement, pour être mis en œuvre, utilise des théories telles que le behaviorisme le cognitivisme, le constructivisme et le socioconstructivisme. En clair, ces théories étudient les facteurs susceptibles de favoriser la transmission et l’acquisition des savoirs dans le processus enseignement/ apprentissage.
1. Le behaviorisme
Le behaviorisme (ou comportementalisme) définit l’apprentissage comme une modification durable du comportement résultant de la conséquence d’un entraînement particulier.THORNDIKE a tilisé la répétition de l'exercice comme méthode pour modifier le comportement de l'animal.(le chat)
Le terme «behaviorisme» fut utilisé pour la première fois par John B. Watson en 1913 dans un article portant sur la nécessité d’observer des comportements pour pouvoir les étudier.
En conclusion,Le béhaviorisme est une méthode psychologique fondée sur l’observation objective. Pour les béhavioristes, la psychologie est le comportement extérieur des hommes, et non l’intériorité (les pensées, les sentiments) des sujets. Il s’agit donc d’une psychologie du comportement. Ce courant a été fondé à la fin du 19 ème siècle avec l’ouvrage de Thorndike, l’Intelligence Animale (1898). Watson aux Etats-Unis et Bechterev en Russie en sont les fondateurs.
Plus tard, B.F.Skinner développa le concept de conditionnement opérant, initié au départ par Edward Thorndike en 1913, qu’il distingue du conditionnement pavlovien ou classique (Pavlov, 1901). En effet, dans le conditionnement classique, un stimulus dit conditionné (par exemple le bruit d’une cloche) est associé à un stimulus inconditionnel (à l’exemple de la nourriture) pour produire une réponse conditionnelle (cas de la salivation). En gardant le même exemple, la salivation est dès lors considérée comme une réaction inconditionnelle lorsqu’elle est provoquée uniquement par le son. Il est important de noter toutefois que le comportement de salivation correspond à une réaction que le sujet ne contrôle pas et n’est pas le résultat d’un apprentissage du nouveau comportement.
Dans le conditionnement opérant de Skinner, la réponse n’est pas une réaction automatique de l’organisme mais, celle-ci est déclenchée par le sujet.
Suite à des expériences portant sur de rats, Skinner démontre que si un comportement produit au départ par hasard est suivi d’un stimulus de remplacement, la probabilité qu’il se reproduise est augmentée. A l’inverse, une punition rendra moins probable le fait que le comportement soit produit à nouveau. Par ailleurs, plus la durée entre le comportement et le renforcement est courte, plus la probabilité que le comportement se reproduise est forte (Skinner, 1971). Les travaux de Skinner ont par la suite été adaptés aux situations d’apprentissage et le modèle qui en résulte est celui de l’enseignement programmé. Ce modèle se base sur plusieurs principes :
· La matière à enseigner est découpée en une série d’éléments courts pour permettre un renforcement le plus rapide possible.
· Le contenu part du niveau le plus simple, et, le niveau de difficulté augmente de manière graduelle afin de favoriser un apprentissage sans erreur.
· Le contenu est présenté sous forme d’une séquence linéaire mais chacun peut le faire à son propre rythme ce qui va dans le sens d’une individualisation de l’enseignement.
· Les renforcements positifs. (à travers des encouragements, etc.) sont favorisés et doivent être donnés le plus rapidement possible. Des études expérimentales ont démontré que plus le délai entre la réponse à fournir et le renforcement est bref, meilleure est la performance finale.
Les formes d’enseignements basées sur le behaviorisme partent de l’idée que l’apprentissage se fait par le biais d’un enseignement. Cela, que ce soit par un enseignant ou par une machine (O’Shea & Self, 1983) contrairement par exemple à la théorie constructiviste.
2. Le cognitivisme
Le cognitivisme est une théorie d’apprentissage s’inspirant du modèle de fonctionnement de l’ordinateur pour expliquer comment la mémoire recueille, traite et emmagasine les nouvelles informations et repère, par la suite, ces informations. Dans cette optique, on considère les processus mentaux comme responsables de cette succession d’étapes du traitement.
La perspective cognitiviste, dont l’appellation renvoie au terme cognition (connaissance dans le sens de processus et du produit) privilégie l’étude du fonctionnement de l’intelligence, de l’origine de nos connaissances ainsi que des stratégies employées pour assimiler, retenir et réinvestir les connaissances. Elle s’intéresse essentiellement à la perception, le traitement en mémoire, le langage et ce, en regard du fonctionnement du cerveau.
Tardif présente un modèle d’apprentissage fondé sur l’importance de l’appropriation graduelle et effective des stratégies cognitives.
Conception cognitive de l’apprentissage selon Tardif
Principe de base de l’apprentissage.
· L’apprentissage est un processus dynamique de construction des savoirs : sujet actif, constructif et motivé.
· L’apprentissage suppose l’établissement de liens entre les nouvelles informations et celles déjà organisées (représentations).
· L’apprentissage exige l’organisation incessante des connaissances.
· L’apprentissage suppose la mobilisation des stratégies cognitives et métacognitives ainsi que les savoirs disciplinaires.
· L’apprentissage produit renvoie aux connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles (Tardif, 1992).
Conception de l’enseignement
· Instauration d’un environnement didactique respectant les principes de base énoncés ci haut.
· Prise en compte des connaissances antérieures de l’élève.
· Didactique axée sur l’organisation des connaissances (exemple schémas sémantiques).
· Instauration de situation d’apprentissage suscitant l’exécution des taches complexes, de résolution de problèmes, de transfert, etc.
Conception du rôle de l’enseignant
· Rôle de concepteur et de gestion.
· Rôle d’entraîneur.
· Rôle de médiateur.
· Rôle de motivateur.
Conception de l’évaluation
· Évaluation fréquente.
· Évaluation des connaissances, des stratégies cognitives et métacognitives.
· Evaluation souvent formative et parfois sommative.
· La rétroaction est centrée sur l’emploi des stratégies utilisées et sur la construction des schémas des sens que constituent les réponses.
3. Le constructivisme
Le constructivisme est une théorie de l’apprentissage fondée sur l’idée que la connaissance est construite par l’apprenant sur la base d’une activité mentale. Les apprenants sont considérés comme des organismes actifs cherchant du sens, des significations. Le constructivisme est basé sur l’hypothèse que, en réfléchissant sur nos expériences nous construisons notre propre vision du monde dans lequel nous vivons. Chacun de nous produit ses propres «règles» et «modèles mentaux» que nous utilisons pour donner un sens à nos expériences.
Apprendre est donc simplement un processus d’ajustement de nos modèles mentaux pour s’adapter à de nouvelles expériences. Les constructions du sens peuvent au début ne soutenir que peu le rapport avec la réalité (comme dans les théories naïves des enfants), mais elles deviendront de plus en plus complexes, différenciées et réalistes au fil du temps.
Le constructivisme est issu, entre autres, des travaux de Jean Piaget (1964) qui émet la théorie qu’un individu confronté à une situation donnée va mobiliser un certain nombre de structures cognitives, qu’il nomme schèmes opératoires.
L’apprentissage ou la «sophistication» des schèmes opératoires se fait à travers deux processus complémentaires :
· L’assimilation qui est une incorporation des informations de l’environnement au sein de la structure cognitive de l’individu. L’individu ne transforme pas sa structure cognitive mais y ajoute des éléments provenant de son environnement.
· Lorsque intervient une résistance avec un objet ou une situation de son environnement, le processus d’accommodation modifie la structure cognitive de l’individu afin d’y incorporer les nouveaux éléments de l’expérience.
Pour que le mécanisme d’accommodation s’opère il faut dans un premier temps, qu’une tentative d’assimilation ait lieu afin que les structures cognitives soient déjà mobilisées. L’assimilation crée une perturbation au sein des structures cognitives que Piaget nomme «conflit cognitif» qui est elle- même régulée afin d’arriver à une nouvelle forme d’équilibre. On considère à ce niveau qu’il y a eu une progression au sein des stades ou des sous - stades de développement.
4. Le Socio constructivisme
Le socio constructivisme est une théorie d’apprentissage qui peut se définir comme une approche selon laquelle la connaissance interpersonnelle peut seulement être réalisée par sa construction sociale. Elle met l’accent sur le rôle des interactions sociales multiples dans la construction des savoirs.
Le socioconstructivisme trouve ses origines dans le constructivisme développé par Piaget (1964). Lev Vygotski a développé le socio constructivisme ; il a mis en évidence plusieurs insuffisances du constructivisme au niveau notamment des apprentissages scolaires :
· Le rôle joué par les variables sociales dans le développement.
· Limites dans l’explication de la résolution de problèmes.
· Structuralisme d’ordre total.
Le socioconstructivisme qui s’ancre au constructivisme met l’accent sur le rôle des inter- actions sociales multiples dans la construction des savoirs.
Psychologie de la forme
La psychologie de la forme ou gestaltisme est une théorie psychologique, philosophique et biologique, selon laquelle les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d'éléments. La théorie gestaltiste a été proposée au début du XXe siècle, notamment par Christian von Ehrenfels, et se base sur plusieurs postulats. Premièrement, les activités psychiques ont lieu dans un système complexe et ouvert, dans lequel chaque système partiel est déterminé par sa relation à ses méta-systèmes. Deuxièmement, un système est conçu dans la théorie gestaltiste comme une unité dynamique définie par les relations entre ses éléments psychologiques. Troisièmement, et cela à la suite de certains amendements théoriques sur le dynamisme mental, on postule qu'un système montre la tendance vers une harmonie entre toutes ses qualités pour permettre une perception ou conception concise et claire, la « bonne forme ».
La théorie des intelligences multiples suggère qu'il existe plusieurs types d'intelligence chez l'enfant d'âge scolaire et aussi, par extension, chez l'adulte. Cette théorie fut pour la première fois proposée par Howard Gardner en 1983, et enrichie en 1993.
Cette théorie est devenue un outil utilisé dans de nombreux établissements scolaires afin de développer, de réparer l'estime de soi des élèves, de leur apprendre à apprendre, de les aider à réfléchir à leur parcours scolaire. Sur le plan scientifique, la théorie des intelligences multiples de Howard Gardner fait l'objet de très nombreuses critiques, car sa théorie n'est pas validée par les recherches expérimentales sur l'intelligence humaine.
Types d’intelligences
Intelligence linguistique
L'intelligence linguistique est définie par Gardner comme la « capacité à utiliser et à comprendre les mots et les nuances de sens »
Intelligence logico-mathématique
L'intelligence logico-mathématique permet de résoudre des problèmes abstraits de nature logique ou mathématique
Intelligence spatiale
L’intelligence spatiale est la « capacité de trouver son chemin dans un environnement donné et d'établir des relations entre les objets dans l'espace
Intelligence intra-personnelle
L'intelligence intra-personnelle permet de se former une représentation de soi précise et fidèle et de l'utiliser efficacement dans la vie
L'intelligence interpersonnelle
L’intelligence interpersonnelle est la capacité de comprendre les autres, de communiquer avec eux1 et d'anticiper l'apparition d'un comportement.
Intelligence corporelle-kinesthésique
L’intelligence corporelle-kinesthésique est la capacité d’utiliser le contrôle fin des mouvements du corps dans les activités comme le sport et les danses3.
Intelligence musicale
L’intelligence musicale constitue l’aptitude à percevoir et créer des rythmes et mélodies1, de reconnaître des modèles musicaux, de les interpréter et d'en créer
Intelligence existentielle (ou spirituelle)
L'intelligence existentielle, ou intelligence spirituelle, chez Howard Gardner, se définit par l’aptitude à se questionner sur le sens et l’origine des choses
Résumé méthodologies d'enseignement
L’instruction de l’Education Nationale du 18 septembre 1840 donnait une explication très précise de la méthodologie traditionnelle et de son application en classe de langue étrangère dans les lycées de l’époque:
La première année (...) sera consacrée tout entière à la grammaire et à la prononciation. Pour la grammaire, les élèves apprendront par cœur pour chaque jour de classe la leçon qui aura été développée par le professeur dans la classe précédente. Les exercices consisteront en versions et en thèmes, où sera ménagée l’application des dernières leçons. (...) Pour la prononciation, après en avoir exposé les règles on y accoutumera l’oreille par des dictées fréquentes, et on fera apprendre par cœur et réciter convenablement les morceaux dictés. (...) Dans la seconde année (...) les versions et les thèmes consisteront surtout en morceaux grecs et latins qu’on fera traduire en anglais et en allemand, et réciproquement. (...) Dans la troisième année, l’enseignement aura plus particulièrement un caractère littéraire.[1]
Etant donné le faible niveau d’intégration didactique que présentait cette méthodologie, le professeur n’avait pas besoin de manuel, il pouvait en effet choisir lui-même les textes en fonction de leur valeur littéraire (subjective, bien évidemment) sans tenir vraiment compte de leurs difficultés grammaticales et lexicales. Dans ces conditions, il n’existait aucun schéma de classe et les activités se juxtaposaient dans un ordre aléatoire. C’est l’enseignant qui dominait entièrement la classe et qui détenait le savoir et l’autorité, il choisissait les textes et préparait les exercices, posait les questions et corrigeait les réponses. La langue utilisée en classe était la langue maternelle et l’interaction se faisait toujours en sens unique du professeur vers les élèves. L’erreur n’étant pas admise, le professeur la corrigeait systématiquement comme s’il s’agissait d’un outrage à la langue “normée”, la seule admissible.
Le vocabulaire était enseigné sous forme de listes de mots présentés hors contexte et que l’apprenant devait connaître par cœur. En effet, le sens des mots était appris à travers sa traduction en langue maternelle. On peut donc constater que la méthodologie traditionnelle proposait un modèle d’enseignement imitatif qui n’admettait aucune variation créative de la part de l’élève. La rigidité de ce système et les résultats décevants qu’il apportait ont contribué à sa disparition et à l’avènement d’autres théories plus attrayantes pour les élèves.
D’après C. Puren, dès le milieu du XVIIIème siècle, la demande sociale d’apprentissage des langues a évolué. On a alors besoin d’une connaissance plus pratique des langues étrangères. C’est ainsi qu’on assiste à la multiplication d’ouvrages didactiques qui se prétendent universalistes (ils visent des publics hétérogènes et souvent professionnels) et que l’on a appelé “cours traditionnels à objectif pratique” (CTOP). Dans ces cours, on remet en question la méthodologie grammaire-traduction et on prépare l’avènement de la méthodologie directe. Les CTOP intègrent autour d’un texte de base des contenus grammaticaux gradés et réduits par rapport à la méthodologie traditionnelle, ils multiplient et varient les exercices de réemploi des formes linguistiques enseignées, et introduisent au fur et à mesure des besoins des apprenants des listes de vocabulaire organisées par rapport à des thèmes de la vie quotidienne.
D’après Henri Besse, la méthodologie traditionnelle ne peut pas être considérée efficace puisque la compétence grammaticale des apprenants a toujours été limitée et que les phrases proposées pour l’apprentissage étaient souvent artificielles. Remise en question, la méthodologie traditionnelle coexistera vers la fin du XIXème siècle avec la méthode naturelle. Puis, à partir des années 1870 une interminable polémique va opposer les traditionalistes aux partisans de la réforme directe jusqu’en 1902, date à laquelle une instruction officielle imposera d’une manière autoritaire l’utilisation de la méthodologie directe dans l’enseignement national, ce que C. Puren nomme “le coup d’état pédagogique de 1902”[2] et sur lequel nous nous pencherons plus tard.
2. La méthode naturelle (Méthode des séries de F. Gouin.)
La méthode naturelle se situe à la fin du XIXème siècle et a coexisté avec la méthodologie traditionnelle de grammaire-traduction bien qu’elle suppose une conception de l’apprentissage radicalement opposée aux idées précédentes. La théorie de F. Gouin naît de l’observation de ses propres problèmes pour apprendre l’allemand par une méthode traditionnelle et de l’observation du processus d’apprentissage de la langue maternelle par son petit-neveu. Il a en effet été le premier à s’interroger sur ce qu’est la langue et sur le processus d’apprentissage d’une langue pour en tirer des conclusions pédagogiques. Pour F. Gouin, la nécessité d’apprendre des langues viendrait du besoin de l’homme de communiquer avec d’autres hommes et de franchir ainsi les barrières culturelles. C’est pourquoi il faut enseigner l’oral aussi bien que l’écrit, même si l’oral doit toujours précéder l’écrit dans le processus d’enseignement-apprentissage.
C’est à partir de la méthode de F. Gouin que les méthodes didactiques vont se baser sur des théories de l’apprentissage (psychologiques, sociologiques, linguistiques, etc.).
Selon F. Gouin, l’apprentissage d’une langue étrangère doit se faire à partir de la langue usuelle, quotidienne, si l’on prétend que cet apprentissage ressemble le plus possible à celui de la langue maternelle par l’enfant. D’après lui, un enfant apprendrait sa langue maternelle par un principe “d’ordre”: il se ferait d’abord des représentations mentales des faits réels et sensibles, puis il les ordonnerait chronologiquement et enfin il les transformerait en connaissances en les répétant dans le même ordre, après une période “d’incubation” de cinq à six jours. L’enfant n’apprendrait donc pas des mots sans rapport, sinon qu’il ajouterait les nouvelles connaissances à son acquis personnel. La langue étant essentiellement orale, l’oreille serait l’organe réceptif du langage, c’est pourquoi l’enfant devrait être placé en situation d’écoute prolongée en langue étrangère. C’est pour cela que pour C. Germain, F. Gouin peut être considéré comme le pionnier de l’immersion et le premier à avoir primé le sens sur la forme et la proposition sur le mot.
F. Gouin avait une particulière conception de la langue que nous n’allons pas nous attarder à présenter ici, qui lui a permis de créer la méthode des séries. Une “série linguistique” étant pour lui une suite enchaînée de récits, de descriptions, de thèmes qui reproduisent dans l’ordre chronologique tous les moments et phénomènes connus de ce thème. C’est ainsi qu’il dresse une “série” de phrases qui représentent dans l’ordre chronologique toutes les actions nécessaires pour, par exemple, aller puiser de l’eau. Il établit une progression de thèmes de la vie quotidienne par difficultés. Cependant, sa méthode reste incomplète car il ne présente que quelques-unes des séries possibles.
En dépit des critiques qui ont été faites à la méthode naturelle de F. Gouin et de la difficulté de sa mise en place dans le système scolaire, il est indéniable que cette méthode a provoqué une certaine révolution en s’opposant radicalement à la méthodologie traditionnelle utilisée par ses contemporains.
3. La méthodologie directe.
La méthodologie directe est considérée historiquement par C. Puren comme la première méthodologie spécifique à l’enseignement des langues vivantes étrangères. Elle résulte d’une évolution interne de la méthodologie traditionnelle (apparition des CTOP), et de la méthode naturelle qui a anticipé certains de ses principes. De plus, de nombreux facteurs externes dont nous parlerons plus tard ont impulsé son développement.
On appelle méthodologie directe la méthode utilisée en Allemagne et en France vers la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle. Elle s’est également plus ou moins répandue aux Etats-Unis. En France l’expression “méthode directe” apparaît pour la première fois dans la Circulaire du 15 novembre 1901, qui l’opposait systématiquement à la méthodologie traditionnelle de grammaire-traduction en raison de son principe direct. Dans cette circulaire, on oblige pour la première fois tous les professeurs de langue étrangère à utiliser une méthodologie unique, ce qui n’a pas manqué d’engendrer une forte polémique entre partisans et opposants du nouveau système d’enseignement.
Dès la fin du XIXème siècle la France désirait s’ouvrir sur l’étranger. La société ne voulait plus d’une langue exclusivement littéraire, elle avait besoin d’un outil de communication qui puisse favoriser le développement des échanges économiques, politiques, culturels et touristiques qui s’accélérait à cette époque.
L’évolution des besoins d’apprentissage des langues vivantes étrangères a provoqué l’apparition d’un nouvel objectif appelé “pratique” qui visait une maîtrise effective de la langue comme instrument de communication.
La méthodologie directe constituait une approche naturelle de l’apprentissage d’une langue étrangère fondée sur l’observation de l’acquisition de la langue maternelle par l’enfant.
Les principes fondamentaux qui la définissent sont:
- L’enseignement des mots étrangers sans passer par l’intermédiaire de leurs équivalents français. Le professeur explique le vocabulaire à l’aide d’objets ou d’images, mais ne traduit jamais en langue maternelle. L’objectif est que l’apprenant pense en langue étrangère le plus tôt possible.
- L’utilisation de la langue orale sans passer par l’intermédiaire de sa forme écrite. On accorde une importance particulière à la prononciation et on considère la langue écrite comme une langue orale “scripturée”.
- L’enseignement de la grammaire étrangère se fait d’une manière inductive (les règles ne s’étudient pas d’une manière explicite). On privilégie les exercices de conversation et les questions-réponses dirigées par l’enseignant.
L’approche par compétences :
Les principes de l’approche par compétences
Situations d’apprentissage présentant des difficultés pour l’apprenant,
Enseignement utile qui devrait être débouché à partir d’une situation-problème
Activité de l’apprenant et hiérarchisation des compétences à installer.
Il est important de préciser qu’une évaluation n’est pas obligatoirement notée. Son objectif premier est d’aider l’élève à savoir ce qui est acquis et ce qui ne l’est pas. A contrario, une note doit être systématiquement justifiée et expliquée à l’élève.
-s'informer sur la maitrise des pré-acquis au niveau des apprenants
-Préparer les élèves à titer le méilleur parti de la séquence d'apprentissage
Exemple : l’élève est interrogé à l’écrit ou à l’oral sur la séance précédente ou en fin de séance.
OTI:
-S'informer sur la nature d'apprentissage en cours.
-sur le processus d'acquisitions des connaissance au niveau des apprenants
-l’objectif est que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs, qu’il les comprenne pour y remédier et aussi progresser
-Faire le bilan des acquisitions au niveau des apprenants
L"ensemble des sciences et disciplines qui sont en ralation avec l'éducation à l'image de la sociologie,la psychologie,l'anthropologie ,l'histoire ,la linguistique,la sociolinguistique,la pédagogie,sciences de l'administration,ministère de la formation...etc
التكوين

- تعرف الأمم المتحدة (1944 ) التدريب ( التكوين ) على أنه " عملية تبادلية لتعليم مجموعة من المعارف والأساليب المتعلقة بالعمل وتعلمها وهو نشاط لنقل المعرفة إلى مجموعة أو مجموعات من الأفراد يعتقد أنها مفيدة لهم ويقوم المدربون بالمساعدة على نقل المعرفة وتطوير المهارات .
- وتعرف وزارة التربية والعلوم البريطانية ( 1970) :" التدريب (التكوين )هو نشاط يقوم به المعلم بعد انخراطه في سلك التدريس بحيث يتعلق هذا النشاط بعمله المهني .
( جودت عزت عبد الهادي : 2006، 175 ) .
- ولقد عرفته المنظمة العربية للثقافة والعلوم بأنه "عبارة عن نشاط مخطط يهدف إلى إحداث تغييرات في الفرد والجماعة التي ندربها تتناول معلوماتهم وأدائهم وسلوكهم واتجاهاتهم بما يجعلهم لائقين لشغل وظائفهم بكفاءة وإنتاجية عالية .
( سهيلة محسن كاظم الفتلاوي :2003،21) .
مفاهيم للتدريب ( التكوين )
أ . المفهوم العلاجي:
وهو تدريب مصمم لتصحيح أخطاء في برنامج الإعداد الأساس، وعلاج تلك الأخطاء والتي تكون ناتجة عن :
. إما أن المعلم تخرج منذ فترة، طويلة، فهو يحتاج إلى إعادة تكوين وصقل للمعلومات.
. إما أن التربية علم سريع التغير، لا يمكن أن يلاحقه ويضبطه خلال إعداده.
ب. المفهوم السلوكي:
وهذا المفهوم يركز على المهارات التدريسية، أي ما يدور في الفصل من تفاعلات وما يحدث فيه من سلوك، لذا يجب أن يدرب المعلم على كيفية تحليل الموقف التدريسي.
ج. المفهوم الإبداعي:
وهذا المفهوم يرفض ضبط سلوك المعلم بعناصر الموقف التعليمي، ويهدف إلى زيادة الدافعية نحو النمو الذاتي.
التدريب ( التكوين ) أثناء الخدمة :
هو مجموعة أو سلسة من النشاطات التدريبية التي تنظم للمربين الموجودين فعلاَ في المهنة، لتنمية كفاءتهم وتحسين خدماتهم الحالية والمستقبلية، عن طريق استكمال تأهيلهم لمواجهة ما يستحدث من مشكلات تربوية.
وهو كل برنامج منظم ومخطط يمكن المربين من النمو في المهنة التعليمية بالحصول على مزيد من الخبرات وكل ما من شأنه أن يرفع من العملية التربوية ويزيد من طاقة الموظف الإنتاجية.
أهداف التكوين في أثناء الخدمة:
إن التكوين أثناء الخدمة يتناول أهم عنصر في العملية التربوية فهو المعلم، وهو العامل الرئيس الذي يتوقف عليه نجاح التربية في بلوغ غاياتها وتحقيق أهدافها، ودورها في التقدم الاجتماعي والاقتصادي، لذلك نحتاج إلى معلم يواكب تطورات العصر، ويستفيد من كل جديد سواء كان ذلك عن طريق النمو الذاتي للمعلم، أو عن طريق التكوين أثناء الخدمة، ومن أهداف التكوين أثناء الخدمة ما يلي:-
1- الإلمام بالطرائق التربوية الحديثة، وتعزيز خبرات المعلمين في مجال التخصص، وتبصيرهم بالمشكلات التعليمية ووسائل حلها.
2- رفع مستوي أداء المعلمين في المادة وتطوير مهاراتهم التعليمية، ومعارفهم وزيادة قدرتهم على الإبداع والتجديد.
3- تغيير اتجاهات المعلمين وسلوكهم إلى الأفضل، وتعريفهم بدورهم ومسؤولياتهم في العملية التربوية.
4- زيادة الكفاءة الإنتاجية للمعلم، ومساعدته على أداء عمله بطريقة أفضل، وبجهد أقل، وفي وقت أقصر.
5- اكتشاف كفاءات من المعلمين يمكن الاستفادة منهم في مجالات أخرى، ورفع الروح المعنوية للمعلم عند مشاركته برأيه في أي عملية
6- علاج جوانب القصور بالنسبة للذين لم يتلقوا إعداداً جيداً في انخراطهم في المهنة ( الأساتذة الرئيسيون)، وتدريبهم على البحث العملي والنمو الذاتي.
7- إتاحة الفرصة للمعلمين، ليتعرفوا على الاتجاهات، والأساليب الحديثة المتطورة في التربية، وتحسين العلاقات الإنسانية داخل العمل.
8ـ مساعدة المعلمين حديثي العهد بالمهنة على الاطلاع على النظم والقوانين التي تجعلهم يواجهون المواقف الجديدة في ميدان العمل.
9- تحسين نوعية التعليم بحيث يؤثر التدريس الجيد في سلوك التلاميذ ونموهم.
10- تهيئة المعلمين لاكتساب المعارف التربوية.
11- تحسين مهارات المعلمين أو المديرين وزيادتها، بما يمكنهم من تحقيق أهداف المؤسسة التعليمية أو الإدارية، فيكون عملهم هادفاً ومنظماً وفعالاَ.
ما هي خطوات إنجاز العمليات التكوينية ؟
تحديد الاحتياجات التكوينية
1- معلومات وتطبيقات وخبرات عملية، مطلوب تزويد المعلمين بها.
كيف نحدد هذه الاحتياجات التكوينية ؟
1 ـ من خلال بطاقة الرغبة في الانتساب إلى خلية البحث التربوي
نقطة التفتيش الأخيرة ، نقطة المردودية الأخيرة ، الكفاءات الشخصية : استعمال الإعلام الآلي ، التعامل مع الإنترنت ، معرفة المواقع خاصة التربوية منها ، اقتراحات حول : تشكيلية الخلية ، طريقة العمل ، المواضيع المقترحة للدراسة كأولويات والأسلوب المناسب لتعميم نتائج البحث .
2 ـ من خلال استمارات المعلومات ـ
المستوى ـ التخرج من المعهد أو الجامعة ـ الاختصاص ـ
الشهادات العلمية والتربوية ـ الشعبة بالنسبة للدراسة في الثانوية ـ التعامل مع الإعلام الآلي ـ التعامل مع الإنترنت ـ عنوان رسالة التخرج من الجامعة ـ التسجيل في التكوين عن بعد ـ الرغبة في الانتساب إلى خلية البحث ـ
مدى الاستعداد للمساهمة في العمليات التكوينية :
( تقديم دروس نموذجية ـ تقديم مداخلات نظرية )
هذه البطاقة تساعد على تصنيف المعلمين ومراعاة مستواهم عند برمجة العمليات التكوينية .
3 ـ من خلال بطاقة رغبات التكوين :
اقتراح مجموعة من المواضيع يختار المعلم منها ما يرغب
فيه ويمكن اعتمادها كبرنامج سنوي .
يقترح كل معلم ثلاثة مواضيع ( رغبة 01 ، رغبة 02 ، رغبة 03 )
ويمكن اعتمادها كبرنامج فصلي مع إضافة تساؤلات للإجابة
صعوبات معترضة ومبادرات وإبداعات يمكن عرضها
للدراسة والنقاش .
كتب تربوية ، بحوث ودراسات منشورة في المنتديات التربوية
من خلال بطاقة الرغبة في الانتساب إلى خلية البحث التربوي
تحديد أسلوب التنفيذ
أساليب التكوين :
1- عرض نظري يقدمه المشرف بأسلوب جذاب يسمح بمشاركة المعلمين . يتضمن عدة محطات وعدة مجالات للإثراء تفاديا للملل .
مثال: سمات الطفولة المتأخرة .
صعوبات التعلم
دور المدرس في التدريس بالكفاءات
افتتاح العملية بأسئلة تكون إجاباتها عبارة عن تصورات المشاركين
لعناصر الموضوع و محتواة في العرض .
2- مناقشة موضوع :
- المناقشة حول موضوع تحدد عناصره مسبقا وترسل للمدارس بحيث
يتم التحضير على مستوى الفريق التربوي ويتولى من يشارك من المعلمين التدخل أثناء النقاش ويتوج اللقاء بحوصلة توزع لاحقا على المدارس لتعميم الفائدة واستثمار العملية .
عناصر الموضوع :
1 ـ مفهوم التأخر الدراسي
2 ـ أنواع التأخر الدراسي
3 ـ أسباب التأخر الدراسي
4 ـ كيف نتعرف على المتأخرين دراسيا ؟
5 ـ سمات المتأخرين في اللغة والرياضيات
6 ـ كيفية المتابعة
7 ـ أساليب العلاج
8 ـ التقويم وعلاقته بالتأخر الدراسي
الرقم المدرسة 01 02 03 04 05 06 07 08
01 بوزيان صالح x x
3- الندوات التدريبية:
تنظم على مستوى المقاطعة أو في المدرسة
ـ درس تطبيقي مع المتعلمين يتبع بعرض نظري يعكس علاقة
مضمونه الممارسات التطبيقية .
ـ تنظم مناقشة لإثراء المضمون النظري وتدعيم التقنيات المعتمدة أثناء التطبيق مع عدم التركيز على الأخطاء المرتكبة أثناء التطبيق .
ـ مداخلة نظرية تكون لها علاقة بالجانب التطبيقي للدرس
ـ فتح المجال للإثراء والتدعيم من قبل المشاركين مع التلخيص على السبورة للتقنيات التي يمكن تطبيقها في الميدان .
- الندوات الموجهة : آفـــــــاق مستقبلية
أسلوب حديث يعتمد على الإنترنت بحيث يطرح موضوع ما للدراسة
فتتاح فرصة البحث لمدة معينة قصد جمع المادة ثم تتم عملية تبادل المعلومات التي تم جمعها في جلسة عامة شفويا مع توخي التلخيص
المباشر على شاشة العرض ليستفيد الجميع .
5 ـ البحوث الإجرائية :
يتولى المفتش اختيار موضوعات البحث : موضوع في كل فصل
فيوجه مراسلة للمدارس تتضمن الموضوع وعناصره الأساسة
ويطالب بإعداد البحث المطلوب وإرساله للمفتشية قصد التلخيص
والتعميم من قبل خلية البحث للمقاطعة .
مثل : موضوع التفكير
تعريف التفكير لغويا واصطلاحا ، الخصائص العامة للتفكير الإنساني ، الخصائص الفردية المميزة للتفكير ، دوافع التفكير ،
أنواع التفكير ، وظائف التفكير .............الخ
6-النشرات الإشرافية الموجهة
يتولى المفتش اختيار أهم الموضوعات المفيدة للمعلمين والمديرين ويعتمدها على شكل سلسلة ترسل تباعا قصد دراستها في إطار جلسات التنسيق أو ذاتيا للاستفادة منها .
مثال : سلسلة مواضيع جلسات التنسيق
مثال : سلسلة مصطلحات تربوية
مثال : سلسلة ومضات توجيهية للقائد التربوي
7- قراءة في كتاب تربوي :
تقنية تستهدف حث المعلمين على المطالعة والاستفادة مما ينشر
فيختار عنوانا لكتاب مطروح في السوق أو متوفر بإحدى مراكز التكوين ( ثانوية عين العسل ، ثانوية مرزوق الشريف ، إكمالية عبد الحميد بن باديس ، ثانوية بوحجار .................) ويقترح قراءته وتلخيصه في توصيات عملية يمكن تطبيقها في الميدان .
8ـ دراسة حالة موجودة في الميدان :
الانطواء على النفس ، التأخر الدراسي ، العناد ، ..........
الأسباب ، الأصول النظرية ، الحلول المقترحة
عمل فردي أو جماعي ضمن جلسات التنسيق يتوج بتقارير تدرس وتحوصل من قبل ممثلي المدارس أو خلية البحث للمقاطعة على أن توزع النتائج على المدارس للاستفادة منها في إطار جلسات
التنسيق مرة أخرى في إطار التغذية الراجعة .
9 ـ نماذج للاقتداء:
عرض أساليب للتدريس اكتشفها المفتش أثناء زياراته ، ترافقها شروح، وإيضاحات سمعية بصرية، ووسائل إيضاحية يعقبها نقاش مفتوح وإثراء ويتوج باتفاق على طريقة موحدة تطبق في الميدان .
ـ طريقة تقديم درس في القراءة
ـ طريقة تقديم درس في التربية العلمية .
--10 ـ الورشات:
وهو عبارة عن تنظيم تعاوني، يسهم فيه عدد كبير من المعلمين، تركز
على دراسة المناهج ، تحضير بطاقات تقنية لأنشطة معينة ، إعداد اختبارات للسنة الخامسة تتوج بنماذج ترسل للمدارس قصد تنفيذها أو الاستفادة منها .
11ـ الزيارات المتبادلة :
يقوم معلمو مدرسة ( أ ) بتقديم دروس لتلاميذ مدرسة ( ب) تحت إشراف المفتش بهدف تمكين بعض المعلمين من اكتساب الطريقة وكيفية التعامل مع المتعلمين من خلال ما يقدمه زملاؤهم من مدرسة أخرى وهي عملية تستهدف تفادي مناحي القصور عند البعض .
12 ـ الزيارات المعلن عنها :
والهدف منها التركيز على أساليب التقويم بحيث تتولى مجموعة من المعلمين تقويم تلاميذ مدرسة........... من خلال أسئلة شفوية وكتابية فتصحح ثم تعقد جلسة تحت إشراف المفتش لدراسة النتائج واكتشاف النقائص وتقديم التوصيات اللازمة .
13 ـ دراسة إشكاليات مطروحة في الميدان :
تتم الدراسة مع المعنيين وتتوج بوثيقة للتطبيق
مثال : كيفية استغلال كتاب الرياضيات ودفتر الأنشطة س3
كيفية تقديم حصص اللغة العربية س3
14 ـ أيام إعلامية حول مستجدات أو تحضيرا لتولي مهمة معينة
يشارك في تأطيرها مجموعة من المعلمين
15 ـ الزيارة الصفية : تفتيش ، زيارة توجيهية ، زيارة متابعة ،
زيارة تكوينية ، زيارة تقويمية
بالنسبة للسيد المدير يمكن اعتماد :
أساليب تنشيط الفريق التربوي
الزيارة الصفية : توجيهات عملية ـ
بطاقة زيارة صفية :
16 ـ التكوين الذاتي : تقترح خلية البحث مجموعة من المواضيع على المعلمين ويختار منها كل معلم حسب رغبته على أن يساهم في تكاليف النسخ .
2ـ تقـــــويم فوري :
أسئلة سريعة تتم الإجابة عنها فرديا على أوراق بهدف التحقق من
مدى المتابعة من قبل المشاركين ومدى الاستفادة مما قدم .
3 ـ استثمار بعدي :
توجيه مراسلة إلى المدارس تتضمن أسئلة تقويمية تتم الإجابة عنها فرديا أو جماعيا في إطار جلسات التربوي وتعاد للمفتشية من أجل التأكد من مدى الاكتساب وجدية المتابعة أثناء التقديم .
4 ـ متابعة النتائج في الميدان من خلال زيارات المتابعة والزيارات التقويمية .
5 ـ الاطلاع على مدى التطور الذي حصل في الأداء من خلال الزيارات التفتيشية خاصة ما تعلق بالطرائق التربوية المتفق على تطبيقها .
6 ـ متابعة مدى تقدم التنفيذ وكيفية سيره وما يصادفه من صعوبات لأنها تستهدف التأكد من تحقق الفوائد المرجوة من البرنامج وتتم بعدة طرق:
- استفتاءات معدة خصيصاً للمتابعة.
- جمع وتحليل محتويات تقارير الزيارات الصفية المعدة من قبل السادة المديرين .
8 ـ تقويم خارجي ( خارج محيط المقاطعة ) عن طريق نشر الموضوعات والأعمال في المنتديات التربوية المتواجدة بشبكة الانترنت للتأكد من صلاحياتها انطلاقا من عدد المشاهدات .
الحوافز التشجيعية
إن وجود الحوافز التشجيعية من العوامل التي تزيد من فعالية العمليات التكوينية ، لأن المعلم يتطلع إلى الحوافز المختلفة التي تجعل من التكوين نشاطاً يثير في الأفراد نزعات التحدي، ويرضي ما لديهم من طموح، ويبعث التنافس بينهم ويجعلهم يحرصون على الاستمرار و التفوق فيه ومن هذه الحوافز :
شهادات التقدير ، رسائل الشكر ، نشرات التألق ، التكريم بالمناسبات
الإشراك في نشاطات المتميزين ................
إن جميع مراحل التكوين تعتبر متداخلة ومترابطة ومتوازنة تؤثر على فعاليات الخطة التي تم وضعها وجدواها من حيث :
ا- مدى استفادة المعلمين من التكوين أثناء الخدمة .
2- نواحي القوة والضعف في البرنامج الذي تم تنفيذه .
3- استخلاص النتائج المحققة من البرنامج لتلافي العيوب المسجلة وتطويرها من خلال :
استبيانات ، لقاءات ، اتصالات ، إثراءات
وعلى المشرف أن يراعي دوما :
1- الهدف من البرنامج التكويني .
2- فئات ونوع المعلمين من العاملين في الميدان .
3- عدد المعنيين بالعملية.
4- مقر الدراسة أو التكوين.
5- موعد تنفيذ البرنامج التكويني .
برمجة العمليات التكوينية أمسية يوم الثلاثاء غير مناسب لقصر المدة والتحاق المعلم بعد العمل في الفترة الصباحية لذا من المستحسن أن يعاد النظر في القرار لتتحقق أهداف العمليات التكوينية
6- الخطة الخاصة بالعملية التكوينية وتتضمن عدد ساعات العمل، وأسلوب الدراسة من محاضرة إلى مناقشة أو دراسة ميدانية أو بحث تربوي.
7- المطبوعات والنشرات و القراءات الموجهه، والبحوث ذات العلاقة بطبيعة التأهيل التربوي للمعلمين والمديرين.
8- أسلوب التقويم للعملية التكوينية و خطة المتابعة المستمرة.
9 ـ إرسال تقرير النشاط التكويني للهيئات المشرفة :
( السيد مفتش التربية الوطنية ، مصلحة التكوين والتفتيش )