Site officiel de M.Sayah"lycée N.Abdelhadi,Télagh
L'enseignement du FLE 'cycle secondaire"

projI

Projet1/Séquence 1
Niveau : 3 ème annéesecondaire/                                                                                 
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence1 Informer d’un fait d’Histoire / Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Séance3 : compréhension de l’écrit
                                         Support : manuel scolaire de l’apprenant
             Titre :’Histoire des arabes : l’islam et les conquêtes’’ (p.12)
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
Objectifs d’apprentissage :
 - Identification d’un document historique
 - Repérage des informations concernant l’événement
 -Faire connaitre aux apprenants le fonctionnement et la composition d’un texte historique.
-permettre à l’apprenant d’avoir envie de lire, de feuilleter un roman ou de prendre un livre de français
Texte :             ’Histoire des arabes : l’islam et les conquêtes’’ :
 *    Alors que la conquête de la Syrie n’était pas achevée, des troupes arabes traversaient l’isthme de Suez et envahissaient l’Égypte pour mettre la main sur le « grenier du monde » que constituait le delta du Nil. Leur chef du nom de ‘Amr prit sans difficulté Péluse puis marcha en direction de Babylone et se heurta, à Héliopolis, à une armée byzantine, mal préparée, qui fut rapidement dispersée (juillet 640). Peu après, la forteresse de Babylone, à l’emplacement du Caire actuel, capitula, de même qu’Alexandrie, si bien qu’à la fin de 642 la Basse Égypte tout entière appartenait aux conquérants dont le chef s’installa en amont du delta du fleuve et près de l’ancienne forteresse byzantine, dans une ville camp, qui reçut le nom d’AlFustat (du grec fossaton, camp).
*       Très rapidement les troupes arabes voulurent exploiter leur victoire en continuant leur marche
Vers  l’ouest. ‘Amr s’emparait de Barka, en Tripolitaine, quand il fut rappelé et révoqué. Il fut remplacé par son neveu ‘Okba qui, dès 647, pénétra en Afrique du Nord où la domination byzantine était chancelante et vainquit, à Seffitula ou Sbeitla, l’armée du patrice Grégoire qui venait de se faire proclamer empereur et qui fut tué lors de l’engagement. Les opérations, qui furent arrêtées lors des troubles qui suivirent l’assassinat du calife ‘Othman, reprirent vers 665. Ce fut alors que ‘Okba fonda en Afrique une ville-camp qui prit le nom d’El Kayrawan (Kairouan) et qui allait servir de point de départ pour les expéditions postérieures. De là, Okba put lancer des raids qui atteignirent la côte atlantique ; Ce fut la fameuse « course à l’océan », dont le résultat fut de   déclencher une révolte parmi les populations berbères du Maghreb.    Le gouvernement central n’ayant pas à ce moment les moyens de réagir, l’Afrique du Nord dut être pratiquement évacué. Mais dès 688, le nouveau calife ‘Abd AlMalik organisait des expéditions qui permirent de réoccuper progressivement, puis de pacifier le Maghreb. Les derniers noyaux de résistance byzantine furent éliminés et, malgré la révolte menée par une femme appelée Al Kâhina, « La devineresse », dans les montagnes de l’Aurès, l’intérieur du pays fut définitivement soumis à la domination arabe vers 709.
*   À cette date, les Berbères avaient cessé de s’opposer aux concurrents et avaient même commencé à participer avec eux à L’administration de la nouvelle province musulmane d’Afrique. Le gouverneur arabe Mûsa Ibn Nusayr avait ainsi pris comme lieutenant un chef berbère du nom de Târik Ibn Ziyâd. Ce personnage, dès 711, entreprit d’envahir, à la tête d’une troupe de Berbères islamisés, le territoire espagnol où le régime wisigothique était chancelant. Ayant abordé dans la baie d’Algesiras, près du promontoire rocheux qui allait prendre son nom, Djabal Tarik (ou Gibraltar), il vainquit le roi Rodrigue qui venait de monter sur le trône, puis occupa successivement Séville, Cordoue et Tolède avant de continuer vers le nord. Mûsa, ayant appris ces victoires fulgurantes, se hâta, en juin 712, de rejoindre Tarik avec un contingent plus important, composé à la fois d’Arabes et de Berbères. Se rendant maître du plateau ’Estrémadure où certaines villes avaient tenté de résister, il écrasa le reste de l’armée wisigothique en 713 à Salamanque et s’installa à Tolède où il battit monnaie, consacrant l’annexion de l’Espagne à l’Empire islamique.
Il s’élança à son tour vers le nord, à la poursuite des anciens partisans du roi Rodrigue, mais il fut rappelé par le calife qui lui demandait de rendre des comptes sur sa gestion. Ce fut son fils et successeur qui acheva l’occupation de l’Espagne en établissant la domination musulmane sur l’actuel Portugal ainsi que sur l’Andalousie orientale.
*- Délaissant la région des Asturies où s’étaient retranchés les derniers Wisigoths, les conquérants traversèrent bientôt les Pyrénées et dès 714 lancèrent des incursions dans le Languedoc et Le Roussillon. Après s’être emparés de Carcassonne et de Nîmes, ils remontèrent la vallée du Rhône et atteignirent Lyon, puis Autun en 725. Une autre colonne s’élança en Gascogne, commandée par l’émir ‘Abd ArRahman qui s’empara de Bordeaux, mais se heurta en 732, au nord de Poitiers, à l’armée de Charles Martel qui l’obligea à battre en retraite.                                                                  
Dominique SOURDEL, Histoire des Arabes, PUF, 1980.
M1 : éveil de l’intérêt :
-Inviter les ’élèves à visionner attentivement le texte.
-Demander aux élèves de repérer les éléments périphériques du texte (paratextes)
I-Image du texte :
-Titre :’Histoire des arabes : l’islam et les conquêtes’’
-source :Histoire des Arabes, PUF, 1980.
-Auteur :DE Dominique SOURDEL
II-Hypothèses de sens
-Demander aux élèves de construire des hypothèses de sens en lisant seulement le titre et la source (accepter toutes les réponses produites par les élèves)                                                                                       
Quelles informations nous donnent le titre et la source ?                                      
Réponses possibles :                                                                                                                    
-Conquêtes musulmanes.
-l’Islam et les conquêtes arabes.
-l’histoire des arabes.
-L’Islam et les conquêtes arabes
III-Vérification des hypothèses de sens                                                                                               
-Lecture silencieuse
-lecture magistrale
D’après la lecture du texte, il s’agit d’un événement assez important dans l’histoire des peuples arabes et de l’humanité en général, le texte nous fait revivre les circonstances des conquêtes musulmanes menées par les arabes venus de la péninsule arabe, il fait valoir la domination musulmane sur l’ensemble des régions du Monde.
IV-lectures fragmentaires et exploitation du texte
QUESTIONS
1. Quand le texte a-t- il été écrit ? Précisez le siècle.
Ce texte a été écrit en 1980, au vingtième siècle.
2. A votre avis, quelle est la profession de l’auteur ?
L’auteur est historien.
3. A quelle époque se sont déroulés les événements rapportés ? Précisez les siècles.
Les événements rapportés se sont déroulés du septième (640) au huitième siècle (732).
4. Ces événements ont-ils réellement existé ou bien sont-ils imaginaires ?
Ces événements ont réellement existé.
5. A quelle personne ce texte est il écrit ? Pourquoi ?
Ce récit est écrit à la troisième personne parce que le narrateur ne participe pas à l’action ; Il rapporte les faits comme un témoin aurait pu les observer. Il est extérieur à l’action.
6. L’auteur exprime-t-il ses réflexions personnelles ou bien se contente-t- il de rapporter les faits ?
L’auteur n’exprime pas ses réflexions personnelles. Il raconte seulement les faits. Il est objectif. Son but n’est pas de dire ce qu’il pense, mais de montrer des événements et des personnages de l’histoire. 
 
7. Quels sont les villes, les régions et les pays cités dans le texte ?
Les pays, les villes et les régions cités dans le texte : Pays : La Syrie, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal ;
Villes : Péluse, Babylone, Le Caire, Alexandrie, Al Fustat, Barka, Seffitula, El Kairawan, Héliopolis, Séville, Cordoue, Tolède, Salamanque, Carcassonne, Nîmes, Lyon ,Autun, Bordeaux, Poitiers ;
Régions : l’Afrique du Nord, l’Afrique, le Maghreb, la Tripolitaine, la côte atlantique, le territoire espagnol, le plateau d’Estrémadure, l’Andalousie orientale, les Pyrénées, le Languedoc et le Roussillon, la vallée du Rhône, la Gascogne
 8. Quels sont les pays conquis par les troupes arabes ?
Les pays conquis par les troupes arabes sont la Syrie, l’Egypte, la Libye, le Maghreb, l’Espagne, le Portugal, la France.
Le temps dominant dans le texte le passé simple qui est un temps du passé. Ce temps met en évidence les actions et les faits essentiels qui constituent le « premier plan » du récit.
9. A quelle étape de l’histoire des Arabes correspond chaque paragraphe ?
Chaque paragraphe raconte la conquête d’un pays ; la victoire d’un chef arabe.
V-Analyse du texte
1-Quel est le temps dominant dans le texte ? Pourquoi a-t-on employé ce temps ?
Le temps dominant dans le texte le passé simple qui est un temps du passé. Ce temps met en évidence les actions et les faits essentiels qui constituent le « premier plan » du récit.
2-Quels sont les éléments du texte qui permettent de situer les événements dans le temps ?
Les temps du passé signalent la rupture avec le temps de l’écriture. Les actions rapportées au passé simple sont achevées, terminées, coupées du moment où on les raconte. Les éléments qui permettent de situer les événements dans le temps sont les dates et les articulateurs temporels. Ils permettent également de les présenter chronologiquement.
3-L’auteur du texte est-il objectif ou subjectif ?
L’auteur est distant (peu de marqueurs de subjectivité)
Était chancelante terme dépréciatif
La fameuse course terme mélioratif 
Des adverbes modalisateurs : pratiquement, progressivement définitivement, rapidement
4-Relevez les noms propres du texte. Qui désignent-ils ?                   
Les noms propres du texte : Amr ; Okba ;Abd Al Malik Al Kahina ; Mûsa Ibn Nusayr ; Tarik Ibn Ziyad. Ils désignent des personnages historiques, des personnages connus, célèbres. Ce sont des héros de l’Histoire des Arabes.
5-Quelle est la visée communicative du texte ?
La visée communicative du texte est d’informer le lecteur. Elle est essentiellement informative.
Retenons
Le texte historique est à visée informative :
- Il ne fait que rapporter des faits et des événements.
- Ces événements sont souvent liés à des noms de personnes et de lieux.
- Le temps employé est surtout le passé simple.
- Par souci d’objectivité, l’auteur s’efface pour mieux mettre en évidence les événements et les personnages.
 VI-Synthèse
Complétez le tableau ci-dessous :
Dates
Personnages
          événements
lieux
    Dates
 
 
 
 
 
 
  
 Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)      
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence1 Informer d’un fait d’Histoire / Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Séance5 : points de langue/syntaxe
/La phrase nominale et la phrase verbale/Les indicateurs de temps
Support : manuel de l’apprenant
  Texte1 :Conquête de la Kabylie (p.20)
  Texte2 :histoire dela coupe du monde(p.08).
  Texte3 :Chant populaire kabyle(p.22)
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
Objectifs d’apprentissage :
-Connaitre :
-la phrase nominale et la phrase verbale
-Les indicateurs de temps relatifs et absolus.
-Enoncés coupés de la situation d’énonciation.
-Enoncés ancrés dans la situation d’énonciation.
-Savoir opérer les transformation de la voix active à la voix passive et vice-versa.
Activité 1 : Relèvez toutes les phrases nominales du texte Histoire de la coupe du monde et Transformez  les en phrases verbales.
Corrigé
Phrases nominales
Transformation en phrases verbales.
 1.1904. Création de la FI
La FIFA est créée en 1904.
 
2.1958. Le Brésil et Pelé champions du Monde
En 1958, le Brésil et Pelé sont champions du monde
3.1958. Just Fontaine, meilleur buteur de ’histoire de la Coupe du Monde avec 13 buts
inscrits en 6 matches.
 
En 1958, Just Fontaine est élu meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde avec 13 buts inscrits en 6 matches.
4.1970. Le Brésil vainqueur de la Coupe du Monde.
Le Brésil est vainqueur de la Coupe en 1970
 
 Retenons : Une phrase est constituée d’un mot ou d’un ensemble de mots qui font sens. Une phrase commence toujours par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation forte (point, points de suspension, point d’exclamation, point d’interrogation).
Le plus souvent, le noyau de la phrase est un verbe conjugué. On a alors affaire à une « phrase verbale ».Dans certains cas, le noyau est un nom, un adjectif, un adverbe.
On parle alors de « phrase non verbale ». Ex : «Incroyable ! »
Si le noyau est un nom, on peut parler de « phrase nominale ». Ex : « Match nul »
Les indicateurs de temps.
Activité2 : Relisez le texte Chant populaire kabyle puis relevez les indicateurs temporels employés dans ce texte.
Corrigé
Le jour de l’Aïd, 
Un mercredi matin,
 À présent.
Aucune indication du texte ne précise le moment où il a été écrit.
Activité 3 : Donnez à chaque verbe le nom qui lui correspond. (Écris le nom sans mettre un point
Verbes
Noms
Verbes
    Noms
- reporter
- détecter
-appréhender
- retourner
- réagir
- annoncer
- vérifier
 
 
 
 
 
 
- prendre
- fuir
- refuser
- refuser
- accorder
- satisfaire
- se méfier
 
 
 
 
 
 
Activité 4 : Relis le texte Conquête de La Kabylie puis réponds aux questions.
-Relève les indicateurs temporels employés dans ce texte.
 « Conquête de La Kabylie » : en 1857 / le 24 mai 1857/ le 14 juin/ (24 juin) / le11juillet/après vingt-sept ans.
- Quand c e texte a-t-il été écrit ?
Ce texte a été écrit en 1929
-Les événements relatés par le texte sont-ils situés par rapport au   moment où le texte a été écrit ?
Les événements relatés dans le texte ne sont pas situés par rapport au moment où le texte a été écrit. Ils sont coupés de la situation d’énonciation. 
Par rapport à quelle date l’indication temporelle après vingt sept ans est- elle située ?
L’indicateur de temps « après vingt sept ans » est situé par rapport à 1830 (une date qui n’est pas donnée dans le texte mais que l’on peut déduire).
Retenons
Le jour de l’Aïd, un mercredi matin, en 1857, le 24 mai 1857, le 14 juin, (24juin), le 11 juilletsont des indicateurs de temps autonomes qui sont empruntés au calendrier. Ils situent dans le temps un événement en précisent sa date : siècle, année, saison, trimestre, mois, semaine, jour, heure).
« A présent » et « après vingt- sept ans » sont des indicateurs relatifs. Ils situent les événements par rapport à d’autres événements.
 
Activité 5 La révolution que nos pères ont faite il y a soixante ans a été grande par la guerre ; la révolution que vous faites aujourd’hui doit être grande par la paix. La première a détruit, la seconde doit organiser. L’œuvre d’organisation est le complément nécessaire de l’œuvre de destruction ; c’est là ce qui rattache intimement 1848 à 1789.(Victor Hugo, Extrait d’un discours prononcé en 1848)
-Cet énoncé est-il ancré ou coupé de la situation d’énonciation ?
-Indicateurs temporels : Il y a soixante ans / aujourd’hui / 1848 /1789.
-il y a soixante ans / aujourd’hui sont des indicateurs relatifs. Ils situent les événements par rapport au moment où le discours a été prononcé, c'est-à-dire en 1848.
-1848 et 1789 sont des indicateurs autonomes (ce sont des dates).
-Cet énoncé est ancré dans la situation d’énonciation puisque les événements sont situés par rapport au moment où il est écrit (le moment où le discours a été prononcé.).
-Cet énoncé est-il ancré ou coupé de la situation d’énonciation ?
-Indicateurs temporels : Il y a soixante ans / aujourd’hui / 1848 /1789.
-il y a soixante ans / aujourd’hui sont des indicateurs relatifs. Ils situent les événements par rapport au moment où le discours a été prononcé, c'est-à-dire en 1848.
-1848 et 1789 sont des indicateurs autonomes (ce sont des dates).
-Cet énoncé est ancré dans la situation d’énonciation puisque les événements sont situés par rapport au moment où il est écrit (le moment où le discours a été prononcé.).
Activité 6 : « Dès les premiers accidents, en 1893, la nécessité d’instaurer un« certificat de capacité » s’impose. C’est six ans plus tard, le 10mars 1899, qu’apparaît le permis de conduite national, délivré par les préfectures. La signalisation routière naît à cette époque. Le premier arrêté officiel relatif à la signalisation routière date de 1897. »
                                        (Georges Jean, Langage de signes, 1989)
-Relève les indicateurs de temps. Précise pour chacun d’eux s’il est autonome (absolu) ou relatif.
-En1893 : indicateur autonome.
-Six ans plus tard : indicateur relatif (situé par rapport à 1893)
-Le 10 mars 1899 : indicateur autonome.
-A cette époque : indicateur relatif (situé par rapport à 1899).
-1897 : indicateur autonome.
Cet énoncé est il ancré ou coupé de la situation d’énonciation ? Cet énoncé est coupé de la situation d’énonciation ; Les événements relatés ne sont pas situés par rapport au moment où le texte est écrit .
La voix active/la voix passive
Exercice 1 : Mettez les phrases suivantes à la voix passive :
1. Pierre mange un gâteau.
2. On déposera les bagages à la gare.
3. Les révolutionnaires ont détruit la Bastille.
4. Les photographes suivaient cet acteur.
5. Tous les élèves apprendront leurs leçons.
6. L’artiste vendra tous ses tableaux.
7. Tous aimaient le professeur.
8. On a pris la décision.
9. Les fleurs recouvrent la pelouse.
10. Le vent aurait déraciné l'arbre.
Correction : 
1. Un gâteau est mangé par Pierre.
2. Les bagages seront déposés à la gare.
3. La Bastille a été détruite par les révolutionnaires.
4. Cet acteur était suivi par les photographes.
5. Les leçons seront apprises par tous Les élèves.
6. Tous ses tableaux seront vendus par l'artiste.
7. Le professeur était aimé de tous.
8. La décision a été prise.
9. La pelouse est recouverte de fleurs.
10. L'arbre aurait été déraciné par le vent.
Exercice n°2 : (situation d’intégration partielle) : Dites si la phrase est à la voix active ou à la voix passive. 
1. Il a été arrêté par les policiers ce matin.
2. Les enfants sont attendus à l'aéroport par leurs parents
3. Maupassant a écrit ce livre.
4. Nous avons été cambriolés par trois hommes masqués.
5. La bibliothécaire raconte une histoire.
6. Le jardinier arrose les fleurs.
Correction : 
1. voix passive 2. voix passive 3. voix active 4. voix passive 5. voix active 6. voix active.
Niveau : 3 ème annéesecondaire/                                                                                 
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence1 Informer d’un fait d’Histoire
Séance7 : expression écrite
              
                                                     Support : manuel de l’apprenant
                                               Titre : ‘’Esclaves et négriers,’ (p.24)
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
Objectifs d’apprentissage :
-   Élaborer le plan détaillé du texte historique
-   Résumé d’un texte historique à partir du plan élaboré
Texte :                    ‘’Esclaves et négriers,’’
Au XV e siècle, pendant leurs explorations de découverte, les Portugais longent la côte ouest de l’Afrique. Pour financer leurs voyages, ils font prisonniers des Noirs qu’ils revendent comme esclaves.
[…] D’abord peu nombreux, ces esclaves vont devenir la principale « marchandise » et permettre la mise en valeur de l’Amérique : leur travail coûte en effet moins cher que celui d’un Blanc libre. C’est la naissance d’un nouveau type d’esclavage et le début de la traite des Noirs et de la fortune des négriers. Ainsi commença l’un des plus importants déplacements de population de l’histoire de l’humanité : la déportation de quelques douze millions d’hommes et de femmes.
Au XVI e siècle, les Espagnols et les Portugais, grâce à leurs voyages de découvertes, ont acquis un véritable empire colonial. Puis ce sera la Hollande, la Grande Bretagne, la France…
En quelques années, les plantations de canne à sucre des Canaries espagnoles, de Madère et des Açores voient arriver une dizaine de milliers d’esclaves en provenance du Sénégal, de Mauritanie et du Golfe de Guinée.
Puis le phénomène gagna les îles portugaises de Guinée : Sao Tomé, Fernando Po, l’île au Prince deviennent, pour un temps, les principaux producteurs sucriers du monde. En un siècle, elles font venir plus de 75 000 Noirs des côtes africaines toutes proches.
Au début du XVII e siècle, 300 000 esclaves venant d’Afrique sont «livrés » en Amérique.
                  J. Meyer, Esclaves et négriers, Coll. Découvertes, Gallimard
 
Démarches méthodologiques:
-Contractez le texte par la suppression de tout ce qui n’est pas indispensable
-Faites le plan détaillé du texte.
-Résumez le texte à partir du plan élaboré.
Projet I : Réalisation d’un dossier documentaire puis faire la synthèse de l’information
Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 01 : informer d’un fait d’Histoire.
Activité : compte rendu de la production écrite.








 
Compte rendu de l’expression écrite :
Objectif d’apprentissages :
-Mesurer l’écart entre objectif atteint et objectif à atteindre
-L’objectif est que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs, qu’il les comprenne pour y remédier et aussi progresser.
Démarche :
1-souligner les écarts.
2-Identifier le type d’écart
        -Syntaxique (grammaire, conjugaison)
        -Morphosyntaxique (forme/syntaxe)
        -stylistique(le chois des phrases et l’usage)
        -sémantique (le choix des mots)
3-Analyser les écarts (la justification de l’écart)
4-Correction de l’écart
   Collective puis individuelle
 
 OTI :
L’objectif est que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs, qu’il les comprenne pour y remédier et aussi progresser.
Grille d’évaluation :
Critères de réussite
         Indicateurs
 
    Barème
 
La contraction du texte
Suppression des éléments facultatifs
La sauvegarde des unités de signification
            03
            03
 
L’élaboration du plan détaillé et le résumé.
- l’Emploi correct des temps du récit
 
L’emploi des procédés linguistiques
 
L’emploi des temps du discours
             03
 
             03
          
             03
 
Critères généreux
-Le volume est respecté
-l’orthographe est revue et corrigée
-la mise en page est soignée
             01.5
              02
             01.5
Note obtenue
 
 
        …. /20

Projet 1/séquence 2
Niveau : 3 ème AS                                                                                   
 
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence2  Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Séance1 : Expression orale
                                                   Support : Choix de l’enseignant
                Les aveux du général Paul Aussaressess « 07 mars 2007 »
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
 
Objectifs d’apprentissage :
-Commenter les propos du général Paul Aussaresses
 
Les aveux de Paul Aussaresses
 
1-« Pour le commun des Algériens, le martyr Benm'hidi est l'homme qui s'est sacrifié pour que vive l'Algérie éternelle, nul ne saurait douter, en effet, de la bravoure exemplaire de ce héros torturé à mort, de l'aveu même de ses bourreaux... Il nous appartient tous aujourd’hui, de méditer le sacrifice de ces hommes authentiques, un sacrifice qu'on a souvent tendance à occulter, et pourtant! Il nous faut souvent penser à ces guillotinés -et ils sont nombreux-morts pour une cause à laquelle ils avaient cru, et à laquelle nous devons y croire, maintenant plus que jamais: la Liberté! »                  Aveux de Paul Aussaresses ,7 mars 2007
Vocabulaire :
-Bravoure : courage, héroïsme, sang-froid
-Occulter : cacher, dissimuler, masquer
- méditer : penser, raisonner, réfléchir
- l'aveu : la croyance2-«Il était rare que les prisonniers interrogés la nuit se trouvent encore vivants au petit matin. Qu’ils aient parlé ou pas, ils étaient généralement neutralisés»

Niveau : 3 ème AS                                                                                   
 Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence2  Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Séance 02:compréhension de l'écrit
                                                   Support :manuel de l'apprenant
                ''Femmes algériennes dans les camps»
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
 
Objectifs d’apprentissage :
lire et comprendre le texte
Formuler les hypothèses de sens/vérification
Analyse+synthèse
Texte support :       Femmes algériennes dans les camps.

Récit d'une ancienne détenue qui, dans un rapport adressé au F.L.N., a relaté les souffrances et le courage des femmes algériennes dans les camps. Ce document nous a été transmis par Meradi Mehadji. (Note de l'auteur)

Comme dans toutes les prisons du monde, nous passions par des états extrêmes. Nous avions aussi nos bons moments... Avec L., belle nomade,nous voyagions... Elle dansait et chantait et nous battions des mains. T. nous à apprit bon nombre de chansons patriotiques, et c'est la vieille H., boiteuse énigmatique, qui avant de nous endormir, nous racontait le plus de légendes, d’une voix grave, un peu pour nous bercer.
Nous supportions la faim, le froid, les poux, les fameuses listes blanches... Mais notre grande terreur, c'était « Bouchkara » (l'homme à la cagoule). Lorsque l'une d'entre nous l'apercevait au loin descendant d'une jeep), elle rentrait, l'œil dilaté, pour l'annoncer. Aussitôt, chacune saisissant châle, un linge, un haïk, s'en couvrait la tête et les épaules ne laissant entrevoir qu'une partie du visage.
« L'homme à la cagoule » s'approchait, encadré de 2 paras ; le visage et le buste cachés par un sac troué à l'endroit des yeux. Souvent, il se traînait, soutenu par les paras, visiblement amené d'une séance de torture, mains liées derrière le dos. A sa vue, les hommes aussi se retiraient des fenêtres. La peur s'emparait de nous tous. Cet homme venait dénoncer un complice : il cachait son visage pour qu'on ne le reconnaisse pas. On le faisait entrer dans des chambrées où les détenues, debout, attendaient dans l'anxiété « passées en revue ». Impressionnées par sa cagoule, plusieurs d'entre nous s'évanouissaient. Notre état physique et cette peur quotidienne ne nous permettaient plus de supporter de tels spectacles. Nous savions qu'il arrivait à « l'homme au sac » de dénoncer n'importe qui pour gagner du temps ou pour abréger ses souffrances ; ou bien il indiquait une personne de sa connaissance par animosité ou jalousie. Nous avions ainsi toutes les raisons de le craindre.
Un homme dénoncé redescendait avec lui en jeep. Parfois « Bouchkara » s'en retournait seul, n'ayant reconnu personne. Nous n'osions penser à ce
qui l'attendait au retour. Discutant politique avec l'adjudant et le sergent nous apprîmes à connaître ces gens, ceux qui nous gardaient et ceux qui nous torturaient. Quelques orphelins, d'anciens enfants assistés, des aînés de familles nombreuses, beaucoup de casse-cou; en général des inadaptés, des têtes dures ou de petits hommes à complexes. Un après-midi, deux d'entre-deux se battirent au couteau, au milieu de la cour, tandis que, de nos fenêtres, nous regardions, la joie dans l'âme, nos bourreaux s'entretuer. J'appris au milieu de la cour, grâce à ces bavardages, certains détails sur le camp, entre autre que celui-ci n'était pas déclaré, que les cris entendus les premiers jours étaient ceux d'un malade que les paras amputaient. Que d'autres camps « noirs » existaient autour d'Alger, d'El Biar, Sidi- Fredj, la Redoute, etc.
 
Dans Récits de Feu, présentés par M.KADDACHE, SNED, 1976
I-Image du texte
Auteur : M.KADDACHE, Historien algérien contemporain.

                                                                                                         
Titre :
Femmes algériennes dans les camps. 
                                                                                                              
Source :
Récits de Feu, SNED, 1976

II-Hypothèses de sens :                                                                                                                                                                 
 III-Vérification des hypothèses de sens                                                                                               
Le texte retrace les souffrances et les dépassements vécus par des prisonnières algériennes dans les camps de l’armée française, il se veut un témoignage contre la torture et les violations des droits des prisonniers adoptés par l’ONU, les événements sont relatés par une ancienne détenue dans un rapport adressé aux officiels du FLN.

V-Analyse du texte :                                                                                                                                    
1-Quels sont les temps dominants dans le texte ? Pourquoi a-t-on employé ces temps ?
1-le passé simple : l’expression des actions achevées.Ce temps met en évidence les actions et les faits essentiels qui constituent le « premier plan du récit ».
le passé simple est le temps du récit par excellence.
2-l’imparfait : ce temps a été fréquemment employé dans le texte pour exprimer des actions inachevées dans le temps, il a pour but aussi l’expression des actions simultanées.
l'imparfait est également le temps de la description.
2-Quels sont les éléments du texte qui permettent de situer les événements dans le temps ?
Les éléments qui permettent de situer les événements dans le temps sont les dates et les articulateurs temporels. Ils permettent également de les présenter chronologiquement. Le texte présent est dépourvu de dates, aucune chronologie. On a remarqué l’existence de certains noms propres tels d'El Biar, Sidi- Fredj, la Redoute, etc.
3-L’énonciateur est-il objectif ou subjectif ?
L’énonciateur est subjectif, le pronom « nous », la belle nomade, la vieille boiteuse, Nous avions aussi nos bons moments, l’expression des sentiments
-l’énonciateur relate sa propre histoire.
L'auteur est engagé « On dira que l'auteur est engagé quand celui-ci fera usage d'une bonne variété de marqueurs de modalité, qui sont autant de moyens lui permettant de signaler que le texte est bien issu de son point de vue personnel 
4-Quelle est la visée communicative du texte ?
On a affaire un texte purement historique, concernant La visée, elle est informative et à la fois explicative.
VI-Synthèse :                                                                                                              
Complétez le tableau ci-dessous :

  Qui écrit ?

A qui s’adresse-t-il ?

A propos de quoi ?

Pour quel but ?   

Visée
communicative

 

 

 

 

 

 

 

 

Production écrite :
Faites le compte rendu objectif de ce texte (votre rédaction doit contenir le 1/3 du texte initial
Projet:1
Séquence2
Séance 3: 
L'expession du but

1-Complétez les énoncés suivants par les connecteurs proposés dans la liste suivante : afin de, afin que, pour, pour que, de peur de, de crainte de, de peur que
1. ……….aller au travail, il doit se lever très tôt.
2. Il te faut des papiers d'identité …………………………tu puisses t'inscrire.
3. Presse le pas …………………………ne pas manquer ton rendez-vous.
4. Il a préféré se taire …………………………….chanter faux.
5. Nous irons cueillir des cerises …………………………….faire une tarte.
6. Prends ton parapluie …………………………………..il pleuve.
7. …………………mettre sa voiture à l'abri, il a construit un garage.
8. ……………….une bonne entente entre voisins, ne soyez pas bruyants.
9……………………….avoir oublié de fermer la porte, il est retourné chez lui.
10. Elle a fait des économies…………………. pouvoir partir en vacances.
2-: Soulignez la forme correcte.
1. Mets des champignons dans ta sauce pour que / de peur que ce soit meilleur.
2. Ajoute un peu d’ail afin de / de peur de donner un peu de goût.
3. Ne laissez pas ce plat trop longtemps au four de peur que / afin que ce soit sec.
4. Je vous conseille de mettre du piment pour que / de peur que ce soit bien relevé.
5. N’oubliez pas de peser chaque ingrédient afin que / de peur de vous tromper dans les quantités.
6. Servez ce dessert au dernier moment afin de / de peur que la glace fonde.
7. Saupoudrez le gâteau de sucre glace pour / pour que la décoration.
3- Complétez les phrases avec un des verbes ci-dessous au subjonctif ou à l’infinitif.
être - apprécier - aller - nuire - pouvoir - adopter
1-L’État aide financièrement les jeunes agriculteurs afin qu’ils……………….un modèle agricole respectueux de l’environnement.
2-Frère, je t’envoie par texto la liste des courses pour qu'après, tu…………….au travail.
3-Les inspecteurs Michelin testent de façon anonyme les tables dans le but d’……………….. le niveau des prestations offertes à tous les clients.
4-La cantine de l’école propose des menus 100% bio aux enfants de sorte qu’ils……………………..découvrir des nouveaux goûts.
5-Le gouvernement a interdit l’utilisation des OGM de manière qu’ils ne…………………..   plus destinés à l’alimentation humaine et animale.
6-Les agriculteurs ont arrêté d’utiliser des produits chimiques de crainte qu’ils………………….   à la santé.

Projet I : Textes et documents d'Histoire 
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d'Histoire
Séance5 : points de langue/vocabulaire littéraire
Thème : Témoignage de torture pendant la guerre d'Algérie.
   








 
Support : manuel scolaire de l’apprenant. (p, 58-59)
 
  Exercices de la Séquence 2, projet1
 
 Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
 
Techniques d’expression : Synthèse des documents
 
 
Objectifs d’apprentissage :
 
-l’objectif est que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs, qu’il les comprenne pour y remédier et aussi progresser.
 
-Identifier les marques de la subjectivité.
 
-Identifier le degré de la subjectivité de l’auteur (auteur distant/engagé)
 
 1- Ces énoncés comportent des marques de modalisation : identifiez-les puis réécrivez les phrases de manière neutre et objective.
 
 
 • C’est sûr, ce pilote n’est pas un inconnu !
 
• Il a la chance d’être aidé par ses voisins qui sont extraordinaires.
 
• Le séisme aurait coûté la vie à plusieurs centaines de personnes.
 
• Il est dommage que ses résultats ne s’améliorent pas.
 
• Il me semble qu’en un certain sens vous avez tort.
 
• Ce film est un monument de patriotisme.
 
2- Ajoutez une modalité d’incertitude dans chaque énoncé suivant, c’est à dire une réserve de l’énonciateur par rapport à l’énoncé.
 
 • L’incendie est dû à un acte de malveillance.
 
-Je ne pense pas que……../je ne crois pas
 
• Les aliments transgéniques sont un espoir pour l’humanité.
 
-Rien ne prouve que…………….
 
-Je ne suis pas convaincu que….
 
• Les enfants regardent trop la télévision.
 
-J’ignore si les enfants ……….
 
• Les chimpanzés sont aptes à maîtriser le langage.
 
-Il parait que……../je ne crois pas ………
 
• Les insectes nuisibles s’attaquent aux insecticides.
 
Je ne suis pas certain…../il n’est pas sûr…
 
• On ne connaîtra pas de sitôt un hiver aussi rigoureux.
 
On n’ignore si……..je m’en doute…
 
3- A l’aide du procédé de votre choix, ajoutez une modalité de certitude dans les énoncés suivants.
 
 • L’aventure au sens propre du terme n’est plus possible.
 
-Sans aucun doute.
 
• La langue anglaise occupe une place prépondérante dans le monde.
 
-certainement/il est sûr/sans aucun doute      
 
• Il se remettra vite des suites de son accident.
 
Certainement, évidemment, sans doute
 
• Fumer nuit gravement à la santé.
 
Incontestablement/
 
• Dans les entreprises, les femmes sont de meilleures gestionnaires que les 58 hommes.
 
Certainement, évidemment/incontestablement
 
• La guerre n’est pas une fatalité.
 
Rien ne prouve que…/sans doute/réellement
 
• La plupart des cancers trouvent leur origine dans des mauvaises habitudes de vie.
 
-Il est certain/il est sûr/certainement
 
4- Repérez les indices de la présence du narrateur (modalisateurs)
 
 • Ce palais où je vivais était très haut, et ses ressources en méandres et en cachettes secrètes paraissaient inépuisables. Rien ne semblait aboutir nulle part.
 
                               F.J.O’Brien, la Chambre perdue, Ed. Omnibus, 1980.
 
• Vers deux heures du matin, je fus réveillé par un bruit inexplicable. Je crus d’abord que c’était un chat courant sur les gouttières.
 
                                         Erkmann-Chatrian,la Montre du doyen,1859.
 
• John est médecin et peut-être est-ce là une des raisons pour lesquelles je mets si longtemps à me rétablir.
 
                      Ch. Perkins Gilman,La chambre au papier peint , 1899.
 
• L’animal avait être détaché de l’arbre par quelqu’un et jeté dans ma chambre à travers une fenêtre ouverte. Cela avait été fait sans doute dans le but de m’arracher au sommeil.
 
                                                               E. Poe, Le chat noir, 1843
 
Projet1/séquence3

 
Niveau : Troisième année secondaire
Projet I : Dans le cadre de la commémoration d’une journée historique, réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves dans la bibliothèque de l’établissement...............
Objet d’étude : Textes et Documents d’Histoire
Séquence 03 : Analyser et commenter un fait d’Histoire.
Activité 02 : comprehension de l’écrit
       Support : Manuel scolaire de l’apprenant;
        Titre :Une guerre sans merci P 41
             Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance,
             
in ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : le compte rendu critique
Objectifs d’apprentissage :
­ Dégager le point de vue du narrateur 
­ Identifier la manifestation implicite du narrateur 
­ Repérer la technique d’analyse d’un fait historique 
 
Pla n de la séance :  
­ Observation du texte 
­ Lecture et analyse du texte 
-Durée de la séance : une heure
 
Texte :                          Une guerre sans merci.
  L’affaire du coup d’éventail – le dey avait frappé de légers coups de son chasse-mouche le consul français Duval qui l’avait offensé – racontée jadis par les manuels français ne fut, en réalité, qu’un alibi pour justifier l’expédition de Sidi-Ferruch en 1830. Les véritables causes de la conquête furent tout autres. On peut en dénombrer plusieurs : les suites d’une affaire louche et malhonnête montée par des négociants, Bacri et Busnach, et des politiciens de Paris, concernant du blé vendu à la France entre 1793 et 1798 et resté impayé ; la prétention de posséder sans redevances le Bastion de France et le droit de souveraineté sur une partie de la côte orientale algérienne ; le désir de la monarchie de s’attacher une armée susceptible de l’aider à mater le peuple français en lui offrant gloire et butin en Algérie ; enfin les ambitions des théoriciens capitalistes pour qui ce « sera un pays neuf sur lequel le surplus de la population et de l’activité française pourra se répandre ».
    La guerre coloniale fut une guerre sans merci, inexpiable, sans loi, menée contre des Algériens tenus pour barbares par des officiers et des soldats qui n’avaient rien compris au caractère sacré de la résistance à l’envahisseur. Ne pouvant vaincre le peuple, Bugeaud chercha à le contraindre par la ruine et la famine. Lamoricière, fit de la razzia la base de sa tactique : attaque par surprise d’une tribu provoquant la fuite, pêle-mêle, des hommes, des femmes et des enfants sur qui l’on tirait sans pitié ; capture des troupeaux et pillage des biens. La razzia dégénéra en dévastation : il fallait détruire les moyens d’existence des Arabes. Montagnac écrivit en mars 1842 : « On tue, on égorge, les cris des épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits des bestiaux qui mugissent de tous côtés ; c’est un enfer où, au lieu du feu qui nous grille, la neige nous inonde. » Et Saint-Arnaud, en avril 1842 : « Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusils, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes.» […] En 1884, Cavaignac brûla des fagots devant une grotte où s’étaient réfugiés des membres de la tribu de Sbéahs : « …Presque tous, hommes, femmes, enfants, troupeaux y périrent. » En 1845, Pélissier fit placer des fascines enflammées et entretenues devant les issues des grottes abritant les Ouled Riah ; près de cinq cents, peut-être mille cadavres furent trouvés. Au Dahra, Canrobert fit emmurer une caverne avec des pierres.
                               Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, in ALGERIE , Editions Nathan-Enal, 1988
Pla n de la séance :  
­ Observation du texte 
­ Lecture et analyse du texte 
A- Image du texte :
Le titre : « Une guerre sans merci » écrit en caractères gras
La ponctuation : les guillemets, les deux points, les dates.
La source : Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, 
in ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988
B-Hypothèses de sens :
- Quelles informations donnent le titre, le nom de l’auteur et la source du texte ?
Accepter toutes les réponses.
- Texte historique qui retrace l’histoire de l’Algérie pendant les conquêtes coloniales. 
-La résistance du peuple Algérien.
-Le refus de la colonisation par les Algériens.
 C- Vérification des hypothèses de sens
 Lecture silencieuse.
 Lecture magistrale.
Vérification du sens
Dans son texte « une guerre sans merci », l’auteur Mahfoud Kaddache évoque les véritables causes qui ont poussé la France à conquérir l’Algérie, selon lui, l’affaire du coup d’éventail n’était qu’un prétexte pour mener une guerre épouvantable contre l’Algérie, les causes étaient d’ordre politique, économiques et géostratégiques.
 D : lectures fragmentaires et exploitation du texte :
- Donnez un titre à chaque partie. 
§1 : Les véritables causes de la conquête coloniale.
§2 : La guerre coloniale fut une guerre sans merci.
E- Analyse du texte :
 1- Comment les Français ont-ils justifié l’invasion de l’Algérie ? - L’affaire du coup d’éventail
– le dey avait frappé de légers coups de son chasse-mouche le consul français Duval qui l’avait offensé
2- L’auteur est-il de cet avis ? Quel terme utilise-t-il pour désigner le motif avancé par les Français ?

- qu’un alibi pour justifier l’expédition de Sidi-Ferruch en 1830. Les véritables causes de la conquête furent tout autres.
3- Quelles sont, pour l’auteur, les véritables causes de l’invasion de l’Algérie ?
 On peut en dénombrer plusieurs : les suites d’une affaire louche concernant du blé vendu à la France entre 1793 et 1798 et resté impayé. 
- la prétention de posséder sans redevances le Bastion de France et le droit de souveraineté sur une partie de la côte 
orientale algérienne.
4- Quel effet sur le lecteur l’auteur recherche-t-il en qualifiant de « véritables » les causes qu’il énumère ? 
- Il veut convaincre et persuader le lecteur.
5- Une « guerre sans merci » : Justifiez l’emploi par l’auteur de cette expression ?
- l’emploi de cette expression est justifié par le vocabulaire utilisé : inexpiable, sans loi, la ruine et la famine, on tirait sans pitié, les cris des épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits des bestiaux 
6-Quel est l temps dominant dans le texte ?quelle est sa valeur ?
Le temps dominant est le passé simple, il a pour but de créer un effet d’éloignement par opposition au moment ou l’on raconte (moment d’énonciation)
-Ce temps met en évidence les actions et les faits essentiels qui constituent le« premier plan » du récit.
 Les temps du passé signalent la rupture avec le temps de l’écriture. Les actions racontées au passé simple sont achevées, terminées, coupées du moment où on les raconte.
7- Quelle est, alors, sa visée communicative ?
- Par les explications qu’il fournit et les témoignages qu’il exploite, l’historien fait valoir son point de vue sur le fait ou l’événement. Dans la narration, s’insère alors l’argumentation.
La visée communicative de l’auteur est essentiellement argumentative
 
F-Exercice de synthèse :
 Dégagez le plan du texte.
Le plan du texte :
1ère partie : ‘’L’affaire du coup d’éventail …………. Pourra se répandre.’’ 
Titre : Les véritables causes de l’invasion française.
Niveau : 3 ème année secondaire/                                                                                 
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence3 :Analyser et commenter un fait d’Histoire
Séance5 : points de langue/syntaxe
L’expression de la cause et de la conséquence
 
 Support : choix de l’enseignant
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
Objectifs d’apprentissage :
l’emploi des procédés grammaticaux et lexicaux dans l’expression de la cause
l’emploi des procédés grammaticaux et lexicaux dans l’expression de la conséquence
Savoir varier les moyens permettant l’expression de la cause ou de la conséquence
 
D’abord, il serait judicieux de signaler que cette leçon nécessite au minimum 3 heures (2heures pour le cours et 1 heure pour les exercices d’application)
1-l’expression de la cause
Déroulement de la séance :
-Exposer les phrases préparées par l’enseignant (mettre l’apprenant dans une situation-problème, afin de déclencher l’acte d’enseignement /apprentissage
-Demander aux apprenants d’identifier le rapport exprimé par les deux phrases
« La fille est tombée : elle ne faisait pas attention. »
« Elle est tombée parce quelle ne faisait pas attention. »  
-De cette façon, les élèves se rendent compte que les deux phrases expriment le même lien notionnel et qu’il existe donc différents moyens pour exprimer la cause. Puis, je leur demande de transformer la phrase sans perdre la nuance causale.
->au tableau :
Procédés grammaticaux
- Elle est tombée parce quelle ne faisait pas attention.   (Subordination)
 - Elle est tombée: elle ne faisait pas attention.                (Ponctuation)
 - Elle est tombée car elle ne faisait pas attention.            (Coordination)
 - Elle est tombée à cause de son inattention.                   (Préposition)
- Ne faisant pas attention, elle est tombée.             (Le participe présent)
-En ne faisant pas attention qu’elle est tombée                 (le gérondif)
Procédés lexicaux
1) Noms :    la cause, le pourquoi, la raison, l’explication, le motif
      -> Son inattention est la cause de sa chute.
 
2) Verbes    : avoir pour/comme cause, provenir de, résulter de, s’expliquer par
      -> Sa chute s’explique par son inattention.
 
3) Expressions participiales :   être dû à, être causé par, être provoqué par, compte tenu de
          -> Sa chute est due à son inattention.
 
 L’expression de la conséquence
Déroulement de la séance :
Au tableau :
-Elle est tombée : elle ne faisait pas attention……………………………………..1
-Elle ne faisait pas attention. Elle est tombée……………………………………….2
-De cette façon, les élèves se rendent compte que la (phrase 1) exprime
La nuance causale et que le (phrase2) exprime la conséquence.
On a fait que inverser la cause pour obtenir un rapport de conséquence
Donc la conséquence est l’inverse de la cause.
Puis, je leur demande de transformer la phrase(2) sans perdre l’expression de la conséquence
 
A. Moyens grammaticaux
1. la subordination : - de sorte que, de manière que, de façon que
     - si...que, tant... que, tellement... que, tel... que, tant et si bien que
     - assez .... pour que, trop..... pour que (+subjonctif) assez .... pour, trop.... pour     (+infinitif)
      -> Elle ne faisait pas attention de sorte qu’elle est tombée.
 Les subordinations (de sorte que, de façon que, de manière que) s’emploient de la même façon
2. la ponctuation :   -> Elle ne faisait pas attention. Elle est tombée.
 
3. la coordination:   donc, alors, ainsi, par conséquent, dès lors, voilà pourquoi, c’est pourquoi
        -> Elle ne faisait pas attention. Voilà pourquoi elle est tombée.
       - Elle ne faisait pas attention. Par conséquent, elle est tombée
-Elle ne faisait pas attention. En conséquence, elle est tombée.
B. Moyens lexicaux
1. Noms :    la conséquence, l’effet, le résultat, la répercussion
      -> Sa chute est la conséquence de son inattention.
 
2. Verbes :    causer, occasionner, produire, créer, entraîner, provoquer, engendrer, aboutir à, il s’ensuit que
      -> Son inattention a entraîné sa chute. 
 
Évaluation normative
Objectifs d’apprentissage.
-Savoir employer les procédés grammaticaux et lexicaux dans l’expression de la cause et de la conséquence
-S’informer sur la maitrise des pré-requis au niveau des apprenants
-S’informer sur la nature d’apprentissage en cours
-Exercice 1
Employez ‘car’
Elle a un bon caractère/elle est aimée de tout le monde.
 
2-Employez 'puisque'
Tu dis que tu es plus fort que moi /.Tu vas soulever ce colis.


3. Employez 'parce que'
Tu as été puni/ Tu es coupable


4. Employez ' à cause de '
Il est resté au lit / il est fatigué.


5. Employer 'pour '
Il a invité tous ses amis / Il fête son anniversaire
6. Employer ' grâce à '
Cette fille aura une belle situation / Elle est courageuse.


7. Employer 'parce que'
Le magasin est fermé / on le répare


8. Employer ' sous prétexte qu’
Il reste à la maison/ Il est de repos


9. Employez 'comme'
il a échoué/il est paresseux

10. Employez 'car
Je fais du sport / je veux maigrir
Exercice 2
Employez dans chacune des phrases suivantes le nom qui convient
la cause, le motif, la raison, le pourquoi
 
 
1) On ignore ....................... de ce crime.
2) Pour quelle .................... Avez-vous agi ainsi ?
3) A .................... de cette dispute, il y a une sombre affaire d’héritage.
4) Les enfants ont toujours demandé ............................. de toute chose.
Exercice 3
VI. Complétez chacune des phrases suivantes par le verbe qui convient
 Être dû à, s’expliquer par, provoquer, provenir, causer, il s’ensuit que
 
1) L’indépendance de l’Algérie a ............... une importante vague d’émigration vers la France.
 
2) L’ambassade lui a refusé son visa; ..................... il ne peut pas partir pour l’Afrique du Sud.
 
3) Le pauvre vieux ! Il ne peut plus avancer. ça doit ................. de ses varices.
 
4) Sa mauvaise humeur de ces derniers jours .......................... à des ennuis de famille.
5) Un agent de police avait arrêté un jeune délinquant qui avait ............... du désordre sur la voie publique.
 
6) Ses mauvais résultats ............................... par un manque de concentration.
Exercice 4
Complétez par « alors, donc, par conséquent, aussi, ainsi, c’est pourquoi, en conséquence »
1-Il pleut,……………………………….je prends mon parapluie.
2-vous m’avez posé une question,…………………………………je vous réponds.
3-soyez moins inquiet .………………………… la vie vous sourira davantage.
4-Il pleut .........................., je prends mon parapluie.
5-vous m’avez posé une question. …………………………..Je vous réponds.
6-il pleut,………………….je prends mon parapluie .Mieux vaut être prudent.
Exercice 5
Réécrivez la phrase en replaçant la proposition subordonnée par une locution prépositionnelle(locution prépositionnelle +nom).
Exemple.
-Elle est tombée à cause de son inattention.
1- La route est glissante parce qu’il pleut.
À cause de …………………………………………………………………………………………….
2-comme ce portable lui est utile, il l’a acheté.
Étant donné…………………………………………………………………………………………….
3-comme il a beaucoup insisté, il a obtenu ce qu’il voulait.
A force de ………………………………………………………………………………………………………
4-puisqu’il est sans argent, il devra renoncer à l’achat d’une voiture neuve.
Faute de………………………………………………………………………………………………………
5-le malfaiteur a été arrêté parce que la police est rapidement intervenue.
Grace à ……………………………………………………………………………………………………………..
6-puisque l’usine est fermée, les ouvriers ne vont pas travailler.
En raison de…………………………………………………………………………………………………….
  
Niveau : 3 ème annéesecondaire/                                                                                 
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence3 : Analyser et commenter un fait d’Histoire.
Séance3 : points de langue/lexique
Champ lexical/champ sémantique
              
                                                             Support : choix de l’enseignant
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : le compte rendu critique
Objectifs d’apprentissage :
-Définir le champ lexical
-Définir le champ sémantique
-Savoir distinguer entre ce qui est champ lexical et ce qui est champ sémantique
Un champ lexical est un groupe de mots qui appartiennent à la même catégorie syntaxique (nom, verbe, adjectif, adverbe, etc.) et qui se rapportent à une même idée. 
Exemples :
- champ lexical de "déplacement" : voyage, promenade, flânerie, balade, excursion, errance...
- champ lexical de "se déplacer" : voyager, se balader, errer, vagabonder, arpenter, filer, rouler, se trimbaler (ou se trimballer), trotter, galoper, courir, voler, traîner, se baguenauder, musarder...
Ces mots, s'ils sont liés par le sens, n'appartiennent pas au même registre de langue.
Champ lexical de « magnifique » : beau, splendide, merveilleux, fantastique, extraordinaire, formidable…
-Champ lexical de« particulièrement » : spécifiquement, spécialement, notamment, exclusivement, uniquement, singulièrement…
 
 Champ sémantique
Définition
• Un même mot peut avoir différents sens : on dit alors qu'il est polysémique et on appelle champ sémantique l'ensemble des sens qu'il peut prendre.
• Pour savoir dans quel sens un mot est employé, il faut s'appuyer sur le contexte dans lequel il apparaît.
Exemples :
L'adjectif lumineux a quatre sens principaux qui forment son champ sémantique :
1. Qui émet ou réfléchit la lumière (ex. : un corps lumineux, le cadran lumineux d'une montre).
2. Radieux, heureux (ex. : un visage lumineux).
3. De la nature de la lumière (ex. : des ondes lumineuses).
4. Qui a beaucoup de clarté, de lucidité (ex. : un raisonnement lumineux).
 
Évaluation normative
Dites s’il s’agit d’un champ lexical ou d’un champ sémantique
1-Forêt : calme, feuille, bruissons, arbustes, dense             (champ lexi)
2-col : chemise, montagne, bouteille                                  (champ sém)
3- Mer : eau, sel, bleu, poisson                                          (champ lexi)
4-Nature : animaux, verdure, collines, oiseaux                    (champ lexi)
5-Lit : meuble, rivière                                                        (champ sém)
6-Couleurs : vert, bleu, rouge, orange                                (champ lexi)
7-Nourriture : légumes, fruits, aliments, nutriments            (champ lexi)
8-Soleil : chaleur, étoile, jaune                                           (champ lexi)
9-Nœud : vitesse du vent, attache                                      (champ sém)
 
 Projet 1
Séquence3
Séance 7 :points de langue/
Modalisateurs  (Marqueurs de la subjectivité)
 
 Modalisateurs
  Incertitude, doute
                    Certitude
Verbes d’opinion
    Je crois, je pense, je doute…
je sais, j’affirme, je certifie, je suis persuadé
Verbes impersonnels
    Il paraît que, il semble que …
 Il est certain que, il est sûr, il est évident, …
Noms
   Une espèce de … , une sorte de …
 
Adjectifs
   douteux, incertain, probable, possible, …
 évident, sûr, inévitable, …
Adverbes
Locutions adverbiales
   certainement, peut-être, probablement, apparemment, éventuellement, …
    incontestablement, réellement, vraiment, assurément, effectivement, indiscutablement
Expressions
 selon lui, à mon avis, …
  sans aucun doute, à coup sûr, c’est sûr, c’est évident, …
 La modalisation et les modalisateurs 
 
 
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence1 Informer d’un fait d’Histoire
Séance11 : le compte rendu objectif d’un texte.
                                             Support1 : manuel scolaire de l’apprenant
                    Texte : « Histoire des arabes, l’islam et les conquêtes »
Intentions
communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : le compte rendu objectif
Objectifs d’apprentissage :
-Savoir rédiger le compte rendu objectif d’un texte.
-Cette technique pédagogique permettra à l’apprenant de développer et de varier ses techniques d’expression en matière de résumé.
Compte rendu de l’expression écrite :
Objectif d’apprentissages :
-Mesurer l’écart entre objectif atteint et objectif à atteindre
-L’objectif est que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs, qu’il les comprenne pour y remédier et aussi progresser.
Démarches :
1-souligner les écarts.
2-Identifier le type d’écart
        -Syntaxique (grammaire, conjugaison)
        -Morphosyntaxique (forme/syntaxe)
        -stylistique(le chois des phrases et l’usage)
        -sémantique (le choix des mots)
3-Analyser les écarts (la justification de l’écart)
4-Correction de l’écart « Collective puis individuelle »
OTI :L’objectif est que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs, qu’il les comprenne pour y remédier et aussi progresser.
Grille d’évaluation :
Critères de réussite
         Indicateurs
 
    Barème
 
La présentation du thème
-le respect du plan
 -la présentation
-le développement
-la conclusion
            06
            02
            02
   02
Outils linguistiques
adéquats
- l’emploi des phrases déclaratives
-l’emploi des phrases passives
-l’emploi de présent de l’indicatif
             03
             03
             03
Critères généreux
-Le volume est respecté
-l’orthographe est revue et corrigée
-la mise en page est soignée
             01.5
              02
             01.5
Note obtenue
 
 
        …. /20
 
PV de correction :
Non de l’élève :
Remarques générales :
-
-
Project I : Exposer des faits et manifester son esprit critique (Documents et textes d’histoire)         
Objet d’étude : Documents et textes d'histoire.
Séquence1 Informer d’un fait d’Histoire
Séance12 : le compte rendu objectif d’un texte.
 
                                             Support1 : manuel scolaire de l’apprenant
                            Titre : « la société européenne d’Algérie » (p, 16)
                                             Support2 : choix de l’enseignant
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Techniques d’expression : Synthèse des documents
Objectifs d’apprentissage :
-Savoir rédiger le compte rendu objectif d’un texte.
-Cette technique pédagogique permettra à l’apprenant de développer et de varier ses techniques d’expression en matière de résumé.
Le compte rendu objectif d’un texte :
I-Définition
Réaliser ou demander un compte-rendu, c'est réaliser ou demander un
rapport le plus objectif possible sur un événement, une situation, un
ouvrage, une conférence, une rencontre...
C'est demander ou réaliser le rapport, l'exposé de ce que l'on a fait,
entendu, lu,...etc. pour faire savoir, expliquer, justifier.
Le compte rendu objectif d’un texte doit être écrit essentiellement informatif sans commentaire personnel. Il contient trois parties :
1)- Une partie para textuelle
2)-Une partie textuelle résumant analytiquement
3)-Une partie conclusive présentant d’une façon combinée :
a- Le type textuel : ex positif, Historique, argumentatif, exhortatif (appel), conversationnel (débat d’idées) …)
b-la visée communicative (essayez de répondre brièvement à la question suivante : dans quel but l’auteur a écrit son texte ? (convaincre, persuader, informer, sensibiliser, conseiller, dénoncer, critiquer….)
-Application : voici le compte rendu d’un texte intitulé «la société européenne d’Algérie» : c’est un texte qui a été abordé avec les élèves de 3 ème Année Langues Étrangères
 
Texte :                La société européenne d’Algérie.
   La colonisation entraîna l’intrusion d’un peuplement européen minoritaire à la mentalité de vainqueur, privilégié par ses droits de citoyen et la supériorité de ses moyens économiques et techniques.
 En janvier 1840, le nombre des Européens s’élevait à 25000, installés principalement dans les grandes villes, mais 44% seulement d’entre eux étaient français. Dans les préfectures de la métropole, on chercha par la publicité, à recruter des ouvriers spécialisés et des colons. De 1842 à 1846, arrivèrent de petits propriétaires de Provence et du Nord-est, de bons agriculteurs espagnols, des Maltais éleveurs de chèvres, des Italiens maçons et surtout tâcherons. En 1847, 15000 immigrants s’installèrent. L’Algérie devint l’exutoire des populations pauvres du nord de la Méditerranée. […]
   Après la guerre franco-allemande de 1870, Paris offrit 100 000 hectares en Algérie aux habitants d’Alsace-Lorraine. Parallèlement à cette immigration organisée, la colonisation libre se poursuivait. […]La naturalisation, accordée automatiquement aux fils d’étrangers, renforça la faible majorité française et cimenta un bloc qui se définit par la supériorité de la civilisation française sur la civilisation musulmane et l’infériorité des « indigènes » par rapport aux citoyens français.
Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, ALGERIE, Éditions Nathan-Enal, 1988
 
Important :
Il serait judicieux de lire le texte attentivement avant d’entamer la rédaction.
Plan à suivre(le compte rendu objectif)

I-la présentation :
-Tu dois dans la présentation du texte initial, suivre ce qui suit :
1. Nom de l’énonciateur/l’auteur 
2-Source 
3-Thème traité dans le texte 

II-le développement
-Tu résumes l’essentiel du texte initial.
1-L’idée directrice
2-les idées principales
III-la conclusion
-le type de texte
 -la visée communicative de l’énonciateur/l’auteur
IV-Rédaction
-Réduis le texte initial au tiers de sa longueur pour cela :
-Utilise la 3eme personne du singulier
-ne suis pas obligatoirement l’ordre du texte initial.
Le texte initial contient 180 mots, ton compte rendu doit contenir environ 60 mots (le 1/3)
Mon compte rendu objectif
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Le compte-rendu objectif du texte « la société européenne d’Algérie »:
Le texte écrit par l’historien algérien "Mahfoud KADDACHE", est extrait de son ouvrage intitulé « la conquête coloniale et la résistance » paru dans les éditions "Nathan-Enal", en 1988. Le texte retrace la vie des gens européens qui se sont débarqués en Algérie, de la période qui s’étale entre 1840 et 1847.
 Dans ce texte, L’auteur évoque les véritables causes de ce dépeuplement européen dont la pauvreté est l’une de ses raisons majeures, il affirme que le nombre de ces arrivistes européens s’augmentait de plus en plus, chose qui a transformé le pays ,selon toujours son point de vue,en un véritable exutoire de la pauvreté. 
 Le type de texte est purement historique, il a pour but de décrire la composition hétérogène de la société de l’époque, en ce qui concerne la visée communicative du texte, elle est essentiellement informative.
Application :
Faites le compte rendu objectif du texte suivant :
Texte :
   J'ai déjà dit que je croyais l'humanité installée pour un très long temps sur la terre. Je ne la vois pas succombant à la famine ou à l'épuisement des sources d'énergie.
Je crois que les dangers mêmes qui la menacent dans son existence lui seront un aiguillon bienfaisant pour la contraindre à s'organiser et à s'unifier.
Je crois que l'intolérance, le fanatisme, le sectarisme - où, le plus souvent, il ne faut voir qu'excès de mortalité mal entendue- ne seront que des régressions temporaires. Je crois que l'idée démocratique triomphera sans réserve, en ce sens qu'il me paraît impossible que l'instinct de justice ne fasse aboutir ses protestations et que l'avantage du grand nombre n'en vienne à prévaloir sur l'intérêt de quelques–uns. (136mots)
                                    Jean Rostand,"Ce que je crois, éd. Grasset, 1953.
Vocabulaire :
-succombant : faiblissant
-aiguillon : excitant
 -contraindre :obliger     

Compte rendu objectif
Le texte est un extrait du recueil « Ce que je crois » qui a été produit par Jean Rostand, paru dans l’édition Grasset, en 1953. Il traite le sujet de l’humanité, il comprend trois paragraphes correspondant à un plan argumentatif,
 L’auteur pense que les phénomènes sociologiques et les tendances religieuses ne sont que des excitants qui vont obliger l’humanité, à mieux s’organiser et à s’unifier. Il démontre que démocratie est le meilleur choix pour protéger l’humanité.
Le texte est de type argumentatif, il a pour but de convaincre les gens à s’éloigner des tendances idéologiques et à adopter la démocratie. En ce qui concerne la visée de l’auteur, elle est essentiellement persuasive.
 
 
 
 
 
                                         
 
 

 


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